À la suite du meurtre de George Floyd le 25 mai, des manifestations ont éclaté dans les 50 États du pays.
Des manifestants condamnaient la brutalité de la police et le racisme structurel.
La police dans des nombreux endroits a répondu par une force excessive et des abus dont passage à tabac de manifestants, arrestations massives, ou recours à la force militaire pour décourager les manifestations.
Cette situation a alors inquiété les chercheurs de Human Right Watch, organisation internationale de défense des droits humains, qui sont souvent dans le travail similaire en RDC, au Yémen ou alors en Irak.
Pour eux, il n’est pas admissible que les USA fassent ce qu’ils ont toujours condamnés auprès des dirigeants des états ci-haut cités.
«Les États-Unis doivent respecter les normes internationales relatives aux droits humains, les normes que les administrations de ce pays ont exigées des autres pays, lorsque les gens sont dans la rue pour protester, et tous les jours.» indique HRW.
Selon toujours Human Right Watch, les récentes arrestations massives ainsi que la force excessive utilisée par la police lors des manifestations ne sont pas surprenantes pour de nombreux citoyens des Etats-Unis, en particulier les Noirs et les personnes racisées qui vivent quotidiennement la réalité d’un système répressif abusif et raciste.
Cette organisation de défenses des droits humains espère cependant que la vague de protestations, l’indignation mondiale ainsi que la surveillance accrue du comportement de la police exercée par le public à l’échelle nationale et mondiale serviront de tremplin à des réformes significatives.
Elle appelle à des changements systémiques et fondamentaux dans le maintien de l’ordre et la sécurité publique aux États-Unis afin de garantir le respect des droits humains fondamentaux des citoyens de ce pays.
Ces changements sont également cruciaux si le gouvernement des États-Unis, notamment les futures administrations, espèrent disposer de crédibilité sur la scène mondiale en tant que défenseur efficace du respect des droits humains et de l’État de droit.
Jean-Luc M.