Intervenons-nous

    L’ouverture du procès de la RDC contre le Rwanda au sujet de l’agression rwandaise et des crimes commis par le régime Kagame a eu lieu à la Cour de Justice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), le 26 septembre 2024 à Arusha en Tanzanie. Une action fortement soutenue par la Société Civile impliquée dans le combat en faveur d’une justice transitionnelle au pays.

    Pour la Société Civile du Sud-Kivu, les accusations de Kinshasa sont fondées. Elle dit attendre beaucoup de ce procès.

    Les accusations portent sur la présence des militaires rwandais sur le sol congolais, les pillages, viols et massacrés perpétrés dans la partie Est de la RDC en violation de l’acte fondateur de l’EAC dont la RDC est membre.

    Lire aussi: Mbindule Mitono: « l’EAC doit aussi sanctionner le Rwanda pour pillage des ressources naturelles en RDC »

    Le gouvernement a également saisi la CPI sur les atrocités commises en RDC et là le procès se fait toujours attendre.

    « La Société civile soutient ces deux initiatives et encourage la collaboration du gouvernement avec les structures de la Société civile qui ont documenté ces crimes commis en RDC dans la partie Est de la RDC pour apporter le plus de preuves possibles étant donné que déjà la plainte a été déclarée recevable », dit la Société Civile du Sud-Kivu.

    Lire aussi: Nord-Kivu: « N’eût été la présence de l’EAC, Goma ne serait plus une ville aujourd’hui » (Général Kaputa)

    Il faut rappeler que les crimes commis à l’Est de la RDC sont en grande partie le fait des interventions directes des armées rwandaises et ougandaises ou par l’intermédiaire des groupes armés soutenus par les deux pays.

    Les acteurs de la Société Civile, dont le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege appellent la communauté internationale à prendre des sanctions contre le Rwanda afin qu’il cesse ses crimes en RDC. Des demandes restées encore lettres mortes.

    Séraphin Mapenzi

    Share.
    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.