Au total 13 personnes ont été tuées par un élément incontrôlé de l’armée congolaise dans la nuit du samedi au dimanche 22 juillet 2023 dans le village Nyakova au groupement Tchomia en chefferie des Bahema Banywagi, territoire de Djugu en province de l’Ituri.
Selon des premières informations recoupées dans la région par LaPrunelleRDC.CD, cet élément des FARDC a tiré à bout portant sur des civils après avoir appris que son enfant a été enterré par sa belle-famille sans être informé au préalable.
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Cette version a été également confirmée par la Coordination de la coalition résolue pour la défense des droits humains, section de Tchomia.
Elle dénonce ce comportement « indigne » d’un militaire FARDC qui est censé protégé la population et ses biens.
Ces sentiments ont été contenus dans une alerte faite sur les réseaux sociaux tôt le matin de ce jour du sabbat pour dénoncer ces tueries « odieuses » attribuées à un militaire en état d’ébriété.
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Parmi ces victimes, figurent 10 enfants à côté de 2 femmes et un homme ainsi que deux personnes grièvement blessées.
« Il est 22h 45 minutes dans le village Nyakova groupement Tchomia, Chefferie de Bahema Banywagi, village situé au moins 2 Kilomètres de Tchomia Centre. Un militaire de la force navale a tiré tant de balles sur plusieurs personnes au lieu du deuil de son enfant. Il revenait de sa position Gobu. Il y a eu 13 morts et 2 blessés, parmi les morts 10 enfants, 2 femmes et 1 hommes », a dit le Coordonnateur de Coardho.
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Cette structure de défense des droits humains, par le truchement de son coordonnateur, propose le relèvement des militaires qui sont sur place car ils ont passé un bon nombre de temps avant de recommander au gouvernement de prendre en charge les obsèques.
« Le relèvement le plutôt possible des militaires et chefs qui ont duré. Prise en charge de funérailles des victimes par le gouvernement provincial. Et que la justice soit faite », a-t-il insisté.
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Nos efforts pour contacter les autorités militaires de cette province pour leurs versions des faits ont été vains.
Il faut signaler qu’après avoir commis le forfait, cet élément de la force navale s’est volatilisé dans la nature et reste introuvable et injoignable.