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    Journalistes pour la Paix et la Défense des Droits de l’Homme (JPDDH) avec l’appui financier de NED a formé 20 journalistes de Bukavu sur le rôle des médias dans la consolidation de la démocratie, la bonne gouvernance et la redevabilité.

    JPDDH avec l’appui de NED, a formé 20 journalistes de différents médias de la ville de Bukavu, ce mercredi 05 juin 2024, sur le rôle des médias dans la consolidation de la démocratie, la bonne gouvernance et la redevabilité mais également la lutte contre les messages de haine.

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    Pour la représentante de l’organisation JPDDH au sud Kivu, Angèle Kalulu, cette formation a été organisée dans le souci de former quelques journalistes de la ville de Bukavu sur les techniques de couverture médiatique pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance.

     « Aujourd’hui JPDDH a voulu former quelques journalistes de la province du Sud-Kivu sur les techniques de couverture médiatique pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance et aussi la lutte contre le discours de haine, car la partie Est de la RDC particulièrement le Nord-Kivu, est une zone des conflits. C’est pourquoi, dans cette formation, les journalistes vont développer les mécanismes de diffusion d’informations sans discrimination », a-t-elle dit.

    Dans cette formation, deux thèmes étaient à l’ordre du jour. Il s’agit du rôle des médias dans la démocratie et la redevabilité et les techniques de couverture médiatique sur les questions relatives à la démocratie et à la redevabilité.

     Pour le thème des médias et redevabilité, Darius Kitoka, Président Sectionnaire de l’UNPC a appelé les participants à plus de professionnalisme dans le métier. Ainsi, il souligne la notion d’honnêteté et de vérification de l’information avant toute publication.

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     « Travailler pour l’intérêt collectif en évitant le sensationnel pour ne pas donner de la crédibilité au terrorisme par exemple. C’est à laisser aux médias étrangers. Si possible, privilégier les histoires de résilience avec un esprit d’humanisme. Ceci pour éviter d’attiser la panique.  Un bon journaliste doit savoir évaluer les risques en réfléchissant à tous les impacts du sujet. D’après tout, le journaliste reste patriote », a-t-il dit

     Soulignons que cette formation est organisée dans le cadre du projet « médias pour la consolidation de la démocratie et la lutte contre le discours de haine en RDC ».

    Edith Kazamwali

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