Un jeune garçon a été assassiné par des individus armés non identifiés dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 janvier 2024, à Kanyabayonga, une localité située au sud de Lubero, dans la province du Nord-Kivu.
Auteur/autrice : Rédaction Centrale
Les stations-services de Lubumbashi et Likasi connaissent une réouverture progressive, a annoncé Joseph Twite, président du comité des pétroliers de la FEC, ce mardi 21 janvier 2025. Cette décision fait suite à une crise de carburant qui a secoué la région depuis début janvier, avec plusieurs stations-services fermées depuis la fin de semaine dernière. Twite a rassuré le Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, lors d’une réunion tenue le lundi 20 janvier, affirmant qu’aucune grève n’avait été lancée par les pétroliers.
Les activités socio-économiques à Minova, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, restent complètement paralysées depuis mardi matin, le 21 janvier 2025, suite à l’invasion des rebelles du M23-RDF.
La Société civile du Sud-Kivu exprime son inquiétude face à l’aggravation de la situation sécuritaire et humanitaire dans la province, où les combats entre les forces gouvernementales et le M23, soutenu par l’armée rwandaise (RDF), continuent d’intensifier. Selon la déclaration du 21 janvier 2025, les affrontements dans les hauts et moyens plateaux de Fizi et Mwenga, notamment entre la milice Twirwaneho et les militaires congolais, causent des pertes en vies humaines, des blessés et des milliers de déplacés. Ces civils, souvent coupés de toute aide, souffrent du manque d’assistance humanitaire et de soins médicaux.
Le partenariat pour la protection intégrée (PPI) a rapporté, ce mardi 21 janvier 2025, avoir enregistré 75 cas d’atteinte à la liberté de la presse dans quatre provinces de la République Démocratique du Congo en 2024. Ces chiffres ont été présentés lors d’un point de presse organisé dans les bureaux du PPI.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent que les combats contre l’agresseur rwandais continuent de se dérouler sur plusieurs fronts, avec des résultats décisifs.
Le Lieutenant-Général Pacifique Masunzu, Commandant de la 3ème zone de défense, qui couvre notamment la Tshopo, l’Ituri, le Maniema, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et d’autres provinces, est arrivé à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, pour une mission « d’inspection et de commandement ». Cette visite survient dans un contexte de guerre ouverte, où les troupes rwandaises, soutenant les « terroristes » du M23, ont pris le contrôle de plusieurs localités dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
La situation humanitaire dans le Sud-Kivu se détériore rapidement suite à l’escalade des affrontements entre les rebelles du M23 et les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), qui se sont intensifiés depuis le 18 janvier. Ces combats ont particulièrement affecté les localités de Minova, Kalehe et ses environs, entraînant de lourdes pertes humaines et un déplacement massif de populations.
Le 21 janvier 2025, la cité stratégique de Minova, située dans le Sud-Kivu, est tombée sous le contrôle des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Selon plusieurs sources locales interrogées par La Prunelle RDC, ces forces, qualifiées de « terroristes », ont pris possession de la ville dès le matin, plongeant la population dans l’incertitude.
La Nouvelle Dynamique de la Société Civile de Kabare alerte sur l’attitude inquiétante de militaires des FARDC qui refuseraient de rejoindre le front et s’installent dans plusieurs localités de la province du Sud-Kivu, notamment à Kabamba, Mwanda, Kibushwa et Kahungu, dans le groupement d’Irhambi-Katana.