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La République démocratique du Congo a fêté ce mardi 30 juin 2020, le 60ème anniversaire depuis la proclamation de son indépendance.

Dans sa déclaration en rapport avec cette célébration, le Cadre de Concertation Nationale de la Société Civile dresse plusieurs défis, qui ne favorisent pas la paix et la quiétude de la population congolaise, certains depuis plusieurs des années.

C’est comme par exemple, l’intrusion des armées étrangères et les menaces persistantes des pays voisins de franchir les frontières congolaises.

La Société Civile parle également de l’activisme de près de 200 mouvements et groupes armés étrangers et nationaux, opérant sur le sol congolais, «qui réduisent sensiblement l’autorité de l’Etat.

«L’activisme meurtrier de près de 200 mouvements et groupes armés étrangers et nationaux opérant sur le sol congolais, réduisant sensiblement l’autorité de l’Etat et qui sont à la base de viols massifs et violences sexuelles, des pillages, des déplacements massifs des populations et tant d’autres violations des Droits Humains. L’exemple de BENI (au Nord Kivu), Minembwe et la pleine de la Ruzizi au Sud Kivu ainsi Djugu et Mambassa en Ituri restent les plus emblématiques sans tenir en reste les autres provinces où le phénomène tant à se généraliser.» note la Société Civile.

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Dans son discours à l’occasion de cette célébration, le chef de l’Etat congolais a fait savoir que l’Est du pays, aux Nord et Sud-Kivu, les groupes armés locaux et étrangers ont subi ces derniers mois une forte pression, et ont enregistré des lourdes pertes. Plusieurs combattants issus de leurs rangs ont été soit capturés, démobilisés ou arrêtés, soit rapatriés dans leurs pays d’origine, a dit Félix Tshisekedi.

Cependant, la Société Civile constate une mauvaise approche de démobilisation et de réinsertion des combattants des groupes armés.

Elle ajoute : «Nos services de sécurité à savoir l’armée, la police ainsi que les services d’intelligence, sont à faibles capacités opérationnelles, face aux défis régionaux et enjeux de la globalisation.»

Dans cette déclaration publiée après consultation des représentants de la Société Civile dans les 26 provinces, la Société Civile en RDC affirme que les interventions de la mission onusienne MONUSCO, tardent à produire les résultats escomptés sur terrain.

Elle appelle les différentes autorités à développer des nouvelles approches, pour garantir définitivement la sécurité des populations.

Museza Cikuru

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