Accès Humanitaire

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) se dit préoccupée par l’usage disproportionné de la force contre les journalistes.

Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, dit observer une augmentation des actes de violences contre les journalistes couvrant des manifestations. Elle rappelle que la liberté d’expression est un élément vital de la démocratie.

Pour elle, les vagues de protestations à travers le monde ont montré ces dernières années les risques d’un usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre contre les journalistes.

« Des reporters ont été tués ou blessés par des balles en caoutchouc, d’autres, engagés dans la couverture en direct de manifestations, ont été détenus ou accusés de ne pas avoir suivi les ordres de dispersion. Du matériel professionnel a été confisqué ou détruit », déplore l’Unesco citée par VOA.

Pour rappel, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait dénoncé début juin, l’agression « sans précédent » contre les journalistes aux Etats-Unis, lors des manifestations contre le racisme te les brutalités policières.

L’Unesco rappelle avoir formé des membres de forces de l’ordre dans 17 pays sur la liberté d’expression. Des juges et acteurs judiciaires en Amérique latine et en Afrique ont aussi bénéficié de cette formation en ligne. L’objectif est de faire comprendre à ces différents acteurs ce droit « fondamental » et le rôle essentiel des médias dans la démocratie.

Audrey Azoulay appelle de ses vœux à une généralisation de « ces dispositifs pédagogiques à tous les pays ».

Thomas uzima

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