Des nouveaux affrontements sont signalés depuis la nuit du mercredi 17 novembre à jeudi 18 novembre 2021 entre des groupes armés à Kalonge, groupement Kisimba en territoire de Walikale au Nord-Kivu.
Ces affrontements interviennent après le pillage des biens de paisibles citoyens à Lukoma entre Kashebere et Kibati dans le groupement Luberike, le matin du mercredi, 17 novembre 2021 ; lequel pillage attribué à des hommes armés non autrement identifiés.
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C’est le député provincial Prince Kihangi, élu de Walikale qui livre l’information dans un communiqué rendu public ce jeudi 18 novembre.
Dans ce communiqué, cet élu indique que ces affrontements sont rejetés par les membres des groupes armés alors qu’il est signalé la présence de deux ailes du groupe armé Nduma Defense of Congo-Rénové (NDC-R), de Nyatura et leurs alliés ainsi que de Kabidon dans la région de Kalonge-Kalembe (Walikale).
Le bilan actuel de ces affrontements fait état de 6 combattants des groupes armés tués ainsi que deux personnes civiles en plus des blessés. Au cours de ces mêmes affrontements, une position de l’un des groupes armés a été incendiée.
« Tout en dénonçant et condamnant cette attitude qui viole l’engagement des groupes armés à adhérer au processus de paix à travers le Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S) qui traine les pas, nous recommandons aux Forces Armées de la République de se déployer dans la région afin d’assurer la protection des populations civiles exposées quotidiennement à la mort et à des multiples violations de leurs droits », dit le député Prince Kihangi.
Par cette occasion, ce dernier appelle l’Administrateur Militaire du territoire de Walikale à organiser une mission d’itinérance dans la région afin de palper les réalités imposées à la population et y imposer l’autorité de l’Etat qui y demeure absente.
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Il sied de noter que malgré les opérations militaires menées dans cette partie de la province dans le cadre de l’état de siège, des groupes armés locaux continuent à semer la terreur et imposent la loi aux populations locales qui sont victimes de plusieurs exactions.
Ces groupements armés imposent des perceptions illégales et s’adonnent également à l’exploitation des minerais dans des sites qu’ils contrôlent. Ce qui aident à leur survie ainsi qu’à l’approvisionnement en munitions.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma