Intervenons-nous

Arrivé au Sud-Kivu lundi 27 mai courant, le Groupe de Coordination des partenaires intensifie des rencontres avec les différentes parties prenantes au processus de paix et de stabilité.

Ce mardi 28 mai 2024, le GCP  a rencontré tour à tour des représentants des ONG nationales et internationales et les structures fédératrices des médias pour parler de la pérennisation et la continuation de l’action humanitaire pendant la période de désengagement et de transition de la MONUSCO au Sud-Kivu.

Lire aussi : Sud-Kivu : arrivée du GCP pour un travail notamment sur le développement, la stabilité de la province et le désengagement de la MONUSCO

Des organisations nationales, ont salué l’intérêt que leur accorde le GCP et qui pourrait aboutir à des alliances stratégiques pour des partenariats équitables.

Au nom des organisations nationales, Madame Émilie Chibembe s’est montrée satisfaite des échanges lors de cette rencontre, à travers lesquels les organisations nationales ont formulé quelques recommandations au GCP pour des actions humanitaires qui contribuent réellement à la paix et la stabilité de la province.

« En tant qu’organisations nationales, nous retenons que c’est une première que toutes les parties prenantes soient conviées à une telle activité. Ça montre qu’on avance vers les alliances stratégiques et la prise en compte des principes de localisation. Nous avons ressorti des grandes recommandations qui paraissent comme priorités. C’est notamment le renforcement de la présence de l’autorité de l’Etat dans les zones pour assurer la sécurité, faciliter l’accès physique et sécuritaire aux populations nécessiteuses et aux intervenants. Il faut aussi un mécanisme d’alerte précoce pour prévenir les exactions contre les populations et les intervenants, ensuite il faut transférer les mécanismes de prévention et de transformation des conflits des acteurs couplés aux institutions étatiques. Et enfin, mettre en place et faire fonctionner les structures étatiques de prévention et de transformation des conflits. Tout ceci ne pourrait aboutir que si on travaille à travers les alliances stratégiques entre les agences du système des Nations unies, les ONG internationales et locales à travers la mise en place des consortiums et partenariats équitables », a rapporté Émilie Chibembe.

Après la rencontre avec les ONG, le GCP a rencontré par la suite des responsables des structures fédératrices des médias au Sud-Kivu (AFEM, UNPC, RATECO et la SYMUF) avec qui les partenaires qui font partie du groupe ont discuté sur comment comprendre les perceptions locales et les rôles des médias pendant la transition post-Monusco.

Lire aussi : RDC : la MONUSCO met fin à ses opérations militaires dans le Sud-Kivu

Après les interventions des uns et autres, il a été noté que pendant la transition, le rôle des médias devraient être celui d’associer les programmes spécifiques autour du retrait, la relève de la MONUSCO, à travers des campagnes médiatiques sur les politiques de fidélisation des Forces armées congolaises et la Police nationale congolaise pour un meilleur rapprochement civilo-militaire pendant la transition.

Cette rencontre a été sanctionnée par une visite guidée aux installations de l’UNPC section du Sud-Kivu, à la centrale de monitoring des médias, à la radio Maendeleo et au bureau de AFEM/ Mama radio.
Les partenaires qui constituent le GCP ont palpé du doigt le niveau d’organisation de ces structures médiatiques qui bénéficient d’un accompagnement de la coopération Suisse. 

Bertin Bulonza

Share.

Un commentaire

  1. Pingback: Bukavu : la délégation du GCP palpe du doigt les activités du centre de formation CAPA et les innovations réalisées par certains partenaires à la frontière Ruzizi 1er - La Prunelle RDC

Leave A Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.