Des acteurs de la Société Civile, des universitaires et autres acteurs intervenant dans la promotion des droits humains au Sud-Kivu, relèvent la nécessité pour la République Démocratique du Congo de se doter d’une loi, portant accès à l’information publique.
Ils l’ont dit au cours d’un débat d’échange organisé ce mardi 28 septembre par le Collectif 24, à l’occasion de la Journée Internationale pour l’accès universel à l’information.
Au cours de cette conférence, différents orateurs ont échangé avec les participants, sur la problématique d’accès à l’information publique, les mécanismes légaux et réglementaires, mais aussi les obstacles de l’accès à l’information publique et les remèdes à y apporter.
Après débat et échange, il a été noté par les participants qu’en RDC, malgré les textes et lois qui existent, les citoyens n’ont pas la facilité d’accéder à certaines informations à caractère public.
Cela s’explique, selon eux, par le fait que certaines personnes ou agents de l’état qui devraient fournir les informations au grand public, sont soumises au principe de secret professionnel, qui interdit aux agents de la sphère publique de divulguer le secret pendant et après leur carrière ou mandat.
Les participants ont démontré que tout cela oppose à l’agent public une restriction, pourtant regrettent-t-ils, ce principe ne définit pas clairement ce que c’est réellement le secret professionnel.
Ce qui les amènent à penser que l’absence d’une loi d’accès à l’information publique en RDC est à la base de cette situation.
Pour eux, cette loi devrait être un cadre légal permettant à tout citoyen d’accéder à l’information publique, et de fissurer ainsi d’édifice du secret administratif derrière lequel s’abritent encore les pouvoirs publics, pour cacher n’importe quelle sorte d’information.
Notons que ce débat d’échange a été organisé à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, avec l’appui technique et financier d’Internews.
Bertin Bulonza