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Face à une trahison : « le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier ». Ce titre très suggestif d’une énième tribune de l’abbé Kabazane, fait éclore des sagesses qui valent la peine d’être méditées et vécues en pratique.  Puisant chez Adam Fartassi, hypnothérapeute, la tribune propose des voies pour changer de vie, viser l’excellence et renouer avec son fabuleux potentiel humain, surtout après avoir été victime d’une trahison. Bien d’hommes sont, en effet, épuisés à force de subir le mal, la pression et les coups-bas des méchants.

Kabazane invite la cohorte de ceux qui aiment, encouragent et soutiennent Vital Kamerhe (Ancien Directeur de Cabinet de Tshisekedi) dans son malheur, ceux qui savent regarder les choses en face et les indiquer du doigt sans en changer de couleur pour nuire, d’être aussi passionnés de la vérité dans la patience car la vérité met un peu plus de temps, mais elle finit toujours par arriver, disait un auteur anonyme. Chacun peut l’appliquer et le vérifier à un moment de sa vie.

« Face à une trahison :  » le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier » (Tribune).

Après une trahison ou un malheur, tout n’est pas fini ou dit. Il est possible de ressusciter. Adam Fartassi, un hypnothérapeute, relève qu’il est arrivé ou qu’il arrivera dans cette vie qu’un proche ou un intime vous poignarde du dos en colportant des rumeurs malveillantes à votre sujet, lesquelles deviendront une montagne de préjugés qui vous emporteront ou vous seront collés au point de vous obstruer quelques horizons de la vie.

Lire aussi: Lire aussi: Libérez Barabbas! (Mt.27,21): Le cri de la trahison et la plaie de l’injustice (Abbé Kabazane sur Kamerhe)

C’est ainsi qu’on a fait pour mettre en question l’intégrité de la personne de Vital Kamerhe et même, par débordement haineux, de sa famille.

Voici huit conseils importants que propose Adam pour gérer la crise après une trahison dont on serait victime de la part des siens :

  1. Restez calme

Peu importe à quel point l’on est touché, le silence et le calme peuvent nous faire gagner. Le Saint Pape Jean-Paul II écrivait :  » Offre le pardon, reçois la paix ». Si l’on en est capable, c’est l’arme des forts puisque c’est celui qui pardonne qui gagne et bénéficie du déchargement de son cœur.

Si l’on est énervé, cela s’en ressentira sur les actions et on pourrait dire ou faire des choses que l’on regrettera plus tard. Prendre d’abord quelques minutes, voire quelques heures à digérer l’information, peut délivrer. Il faut expirer profondément. Une fois que l’on se sentirait assez calme, alors l’on passe à l’étape suivante.

  1. Vérifiez les faits

Dommage que l’art du droit se soit moqué de cet impératif dans le procès dit de 100 jours, fermant le cœur à tout appel à vérifier les faits. Parfois, les rumeurs peuvent enfler et échapper à tout contrôle, à mesure que les gens embellissent les choses, et font leur interprétation des événements. Pire encore, certaines personnes peuvent inventer des histoires pour semer la discorde entre des amis, des collègues, des conjoints, …

  1. Limitez les dégâts

Toute trahison produit des dégâts énormes. On peut les limiter en rectifiant les accusations qui ont été faites. Et là on coupe une chaine des malédictions ravageuses. Peut-être en partageant sa version de l’histoire avec les personnes qui ont eu vent des fausses déclarations, on peut corriger ce qui est corrigible, selon les capacités de la personne atteinte.

  1. Clarifiez la situation avec la personne responsable de la trahison.

Au cas où cette démarche se heurte à des obstacles, Fartassi conseille alors de couper tout contact avec le méchant. Il se pourrait même qu’au moment de la trahison l’ami ne soit pas à son premier coup de déstabiliser, de créer des malentendus et des problèmes. Mais il n’est toujours pas facile de savoir quand l’autre commencé ses sales combines.

Oui, il faut couper les ponts, dit Adam, si cette relation n’a pas de valeur ou si elle est à risque ; couper les ponts est sans doute la meilleure chose à faire dans ce cas mais n’y aurait-il pas mieux à faire ?

  1. Lâchez prise

Pour l’hypnothérapeute, l’un des plus grands regrets lorsqu’une étiquette malveillante est collée aux gens, c’est que toutes les personnes à qui les mauvaises rumeurs ont été colportées, les utiliseront sans doute pour former leur première impression de la personne et ainsi réduire à néant toute future relation. Quelle destruction ! C’est assombrir l’avenir de quelqu’un que d’agir ainsi !

Soyons bienveillants et vrais même en face d’un ennemi. Sinon, apprendre à lâcher prise. Parfois vous ne pouvez pas tout contrôler, et la seule façon d’être “en contrôle” (c’est-à-dire rester calme et heureux), dit Fartassi, c’est d’accepter de ne pas avoir le contrôle.

Alors, plutôt que de rester obsédé sur des choses auxquelles l’on ne peut rien maintenant, il vaut mieux lâcher prise et se concentrer sur ce que l’on peut changer et qui est à notre pouvoir. Quelle sagesse !

  1. Corrigez votre image à travers des actions concrètes

Ceux qui trahissent, les haineux, les jaloux et les méchants, veulent la ruine de la vie de la personne. Il est possible d’échapper au piège tendu en n’abandonnant pas la lutte dont ils veulent vous détourner et faire croire que notre monde est une vallée des larmes seulement.

Il faut agir avec bienveillance autant que possible envers tous. C’est une marque de bonté. N’empêche que même si vous agissez avec conscience en restant vous-mêmes, les gens sont toujours libres de tirer leurs propres conclusions. Certains peuvent vous juger négativement, quoi que vous fassiez. Ainsi va le monde !

Cependant, aussi longtemps que vos valeurs et vos actions resteront constantes vis-à-vis de vos ennemis, alors vos actes brilleront bien plus que tout ce qu’on pourrait dire à votre sujet. Vous n’avez pas besoin de vous rabaisser pour plaire aux autres ; vivez votre vie d’une manière dont vous pourrez en être fier, conseille l’auteur.

  1. Tirez-en des leçons

Pour autant qu’on veuille avancer dans la vie et rester réaliste, il faut se persuader qu’il y a toujours quelque chose à apprendre de n’importe quelle situation de cette vie, malheureuse ou agréable. Les genres d’incidents en font partie.

Plusieurs personnes ont appris pas mal de choses sur elles-mêmes, comment gérer leur colère, leurs peurs et leurs futures amitiés. Elles ont appris à apprécier d’autant plus les vrais ami(e)s qui ont toujours été là pour elles, et à être plus sensibles aux sentiments des autres.

Fartassi lui-même affirme avoir appris que son jugement peut parfois s’avérer complètement faux, et ce qu’il pensait être son intuition n’être en fait qu’un tissu de préjugés. Cela prouve aussi que la personne évolue et que ses actions, ses choix ne plaisent pas toujours à tout le monde.

On ne peut pas plaire à tout le monde surtout que l’environnement change chaque fois que l’on change soi-même, c’est donc un processus naturel et normal. Il est donc aisé de rester fidèle à soi -même et continuer de faire ce que l’on aime, c’est- à – dire le bien. Se convaincre en outre que l’homme trouvera toujours sur son chemin des personnes prêtes à accepter qui il est et ce qu’il fait tant que c’est de l’ordre du bien.

  1. Observez votre vie dans son ensemble

La trahison surprend toujours. Mais il faut, malgré tout réussir à la surmonter. Si l’on prend sa vie dans son ensemble avec optimisme, l’incident de la trahison, finira par être minimisé. Il y a tant de choses qu’on doit faire, tant d’objectifs à atteindre, que l’on ne devrait pas se laisser arrêter par des méchancetés inhérentes à la condition humaine blessée par le péché.

Adam Fartassi compare le cycle de nos relations humaines au principe de la télévision. Il y a tant de nouvelles négatives : du terrorisme aux fraudes, en passant par les meurtres, les guerres internationales et la faim dans le monde.

Lire aussi: Tribune: « Même mon ami m’a frappé du talon » (Ps 40,10) Les larmes du 15 juin 2021 ! (Abbé Kabazane)

C’est triste, déprimant, révoltant, sans doute.

Mais, est-ce une raison pour arrêter de vivre, arrêter de travailler, d’espérer un avenir meilleur pour soi et son entourage ou de vouloir être heureux ?

Il y aura toujours un dépassement de soi et des situations qui s’avèrent nécessaires pour positiver la vie et vivre heureux pour les quelques instants que le Seigneur nous donne ici-bas.

 Conclusion : Aimons-nous !

Si on aime on s’engage, on cherche le bien. Saint Paul a fait un hymne à l’amour en 1Corinthiens,13. On y lit que la charité ou l’amour est serviable, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal, ne se réjouit pas de l’injustice, il met sa joie dans la vérité, il excuse tout, supporte tout…, pour la gloire de Dieu et la vie rendue possible et agréable entre les hommes. Paix aux hommes de bien !

Abbé Kabazane Nsibula Jean-Baptiste »

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Un commentaire

  1. Il est juste question de nous dire la vérité pour ne pas devenir tous écrivains SVP. Nous savons tous que le Docteur Vital KAMERHE est innocent et Martyr de la conservation du fauteuil mais nous n’attendons que le dernier mot, la vérité devant la cour de cassation.
    Allez-y, dites-nous exactement ce qu’on doit retenir enfin.

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