Bukavu : en grand nombre sur les routes, des éléments PCR peinent à réguler la circulation

L’augmentation de l’effectif des éléments de la Police de Circulation Routière (PCR) ne résout pas des embouteillages accrus dans la ville de Bukavu. Conducteurs et piétons sont dépités. Pourtant, ces derniers sont entassés en grand nombre sur certains endroits publics de la ville pour réguler la circulation mais les embouteillages l’emportent sur eux.

Les embouteillages sont visibles sur la majeure partie de la ville même en dehors des heures de pointe.

Sur Boulevard PE Lumumba, du Rond-point ISP à Panzi Kamagema via Essence Major Vangu, au niveau de Nyawera jusqu’à la Place de l’indépendance, voire à Brasserie vers Bagira les usagers des routes se plaignent.

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Chauffeur, Innocent Majaliwa fait pourtant remarquer que ces axes comptent une soixantaine d’éléments de la PCR avec des nouveaux postes qui se sont ajoutés.

Ce qui est étonnant pour lui, car ils ne sont toujours pas en mesure de réguler la circulation.

« Nous avons repéré au moins 65 agents de Police de Circulation Routière aux différents postes sur certaines artères de la ville de Bukavu. Ces agents de régulation sont répartis de la manière suivante : -à Kamangema, nous comptons 4 PCR, à l’Essence au Parking de Panzi-Kasihe (chez Ishega ), nous avons également 5, au Monument Major Vangu 7 et à Nyawera. Au niveau du Rond-point ISP, 8 éléments PCR, au marché de Nguba nous trouvons 6 roulages, au Cap Nguba 4 roulages, vers Feu Rouge, il y a 5 agents, à la place de l’indépendance, nous comptons au moins 16 agents, à l’Industriel 3, 3 agents à Cahi-Maria Kachelewa, vers la chapelle à Labotte, au Beach Mwanzi et bien d’autres », témoigne le Chauffeur.

Au lieu que la présence de ces éléments résolve le problème d’embouteillages dans la ville, elle constitue plutôt un facteur énorme de blocage de la circulation routière.

D’autres personnes affirment que ces embouteillages sont occasionnés par certains chauffeurs et conducteurs de bus et motocyclistes au mépris du code de la route.

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Ces embouteillages sont sources d’accidents, de retards pour les élèves, les travailleurs, etc.

« La conduite de la majorité de chauffeurs n’est pas du tout bonne. Je sors de la maison à 6 heures 30 minutes pour ne pas être en retard à l’ISP qui est mon lieu de travail. Arrivé à l’entrée Vamaro, les bus se retrouvent coincés dans toutes les deux bandes créant des embouteillages devant des policiers de circulation routière incapables de rétablir l’ordre. Cela fait à ce que j’arrive en retard au travail. Ce qui ne plait pas du tout à mon supérieur », a indiqué un agent de l’ISP.

Notons que dans un tête-à-tête entre le Maire de la ville Zénon Karumba et le Président urbain de la Société Civile, la semaine dernière, ces derniers ont discuté sur les difficultés que connaît la population par rapport aux embouteillages, surtout en cette période de bouclage et de contrôle de documents des véhicules.

Marina Mwanda