L’Association des Femmes des Médias (AFEM) Sud-Kivu vient de mettre en place un sous-noyau des clubs d’écoute spécialisé dans la lutte contre les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre (VSBG).
La mise en place de cette structure qui se chargera du monitoring des incidents des VSBG dans la ville de Bukavu a eu lieu au cours d’un atelier organisé ce jeudi 11 novembre 2021 par AFEM avec l’appui de l’organisation internationale de Développement des Médias de Droit Canadien (JHR).
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Elle est dirigée par l’animatrice principale Didienne Mwati, avec six autres membres issus de trois communes de la ville de Bukavu.
Parmi les six membres qui accompagnent l’animatrice principale de ce sous-noyau VSBG, on note deux membres par commune, dont un homme et une femme.
Pour la Commune de Bagira par exemple, Speciose Rhulinabo et Samuel Bisimwa ont été élus pour accompagner l’animatrice principale du sous noyau VSBG, alors que Senge Esther et Jean Jacques Wakilongo devront représenter la commune de Kadutu.
La commune d’Ibanda est représentée par Yvonne Ntakwinja et Léon Cizungu.
Julienne Baseke, responsable de AFEM Sud-Kivu s’est dit fière de voir cette structure naître dans la ville de Bukavu et attend de ses membres un travail permanent de mobilisation et de sensibilisation de leurs communautés respectives dans la lutte contre les VSBG.
« L’innovation d’aujourd’hui est que c’est un sous noyau thématique avec un focus sur les violences sexuelles et basées sur le genre. Donc on vise à faire de ces participants et participantes des vrais militants de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre dans leurs communautés respectives. Nous attendons de ces acteurs et actrices qui sont aujourd’hui formés l’appropriation de la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre dans leurs communautés. Donc qu’ils prennent l’engagement allant dans le sens de sensibiliser et améliorer les connaissances des communautés sur les VSBG parce que beaucoup d’actes se commettent par ignorance. Avec cette appropriation, ils vont s’engager dans la sensibilisation et la mobilisation. Nous attendons aussi qu’ils dénoncent les incidents des VSBG et qu’ils jouent le rôle des relais dans leurs communautés en canalisant les problèmes et les orienter vers des structures de prise en charge auprès du système d’alerte précoce « Femme au Phone ». Ce sont des vecteurs d’informations mais aussi des activistes de la lutte contre les VSBG », a soutenu Julienne Baseke.
AFEM rassure qu’un accompagnement leur sera offert à travers des formations continues et des moyens qui leur permettront de remplir leur mission comme sous noyau violences sexuelles et basées sur le genre.
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Il faut dire que l’atelier qui a vu naître ce sous-noyau VSBG a réuni les leaders communautaires qui sont regroupés en des noyaux clubs d’écoute.