Plusieurs agglomérations du groupement Bangole, en Chefferie de Babila-Babombi, territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, ont été la cible des rebelles ougandais ADF depuis la soirée du dimanche 31 octobre 2021 dernier. Ces différentes attaques se sont soldées par la mort d’une dizaine de civils à côté des disparus et des biens pillés.
Quelques jours après cette série d’attaques, le bilan continue de s’alourdir. Il est passé, selon plusieurs sources locales, à 22 morts, après fouille dans les agglomérations attaquées. Les victimes ont été mises en terre par des habitants.
Cette information est confirmée par l’ONGDH Convention pour Respect des Droits Humains (CRDH), active dans la zone. Gilbert Sivamwenda, coordonnateur de cette structure, indique que parmi les victimes figure le nommé Mulenze, chef du bloc de Mikwata.
Celui-ci indique toutefois que ce bilan reste encore provisoire.
«Jusqu’à hier nous sommes autour des 22 morts. Aux 20 corps du 31 au 1er novembre 2021, s’ajoutent deux autres dont un à Kasoko Vutsika, et l’autre à Kitengi, tous mis en terre hier (mercredi). Ces civils ont été tués dans plusieurs agglomérations dont 2 à Mapili, 2 à Bunyuka vers Biakato-May, 2 à Makumo, 3 à Mangono, 5 à Mikwata, 2 à Mingazi , 4 à Lukaya. Il y aussi plusieurs autres personnes portées disparues. Parmi elles, une fille de 13 ans résidente de Makumo,» a-t-il déclaré à LaPrunelleRDC.info.
Pour l’instant, des villages se vident toujours de leurs habitants suite à ces attaques. La Société Civile locale appelle les autorités mises en place dans le cadre de l’état de siège à prendre des nouvelles mesures, pour protéger les civils et leurs biens dans la zone.
Roger Kambale depuis Beni