Intervenons-nous

    La consommation des boissons fortement alcoolisées par les jeunes et femmes, est un fléau au développement du groupement d’Irhambi Katana. C’est la Société civile du milieu qui l’a affirmé, lundi 29 Juillet 2024, au cours d’un entretien avec La Prunelle RDC.

    Au cours de cet entretien, Emery Murhula, Président de cette structure, a indiqué que cette consommation ruine les économies de plusieurs familles dans ce milieu. Parmi ces boissons, il y a celles qui sont produites localement, d’autres importées de la ville de Bukavu et d’autres en provenance de la ville de Goma.

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    « Avec ces boissons qui viennent de ces milieux, ça fait un grand dégât au niveau de nos jeunes surtout ce sont les jeunes garçons et les femmes qui sont les plus exposés », dit-il.

    A la question de savoir dans quel coin du groupement d’Irhambi Katana où les boissons fortement alcoolisées sont plus consommées, Emery Murhula pense que c’est dans tous les villages et surtout dans les centres commerciaux où elles sont beaucoup prises.

    Il attribue cette consommation, après des enquêtes menées, au manque d’emploi, à l’impunité de l’Etat Congolais qui laisse les sociétés qui fabriquent ces boissons œuvrer en toute liberté.

    Au nom de la Société civile d’Irhambi Katana, pour des pistes de solution à ce fléau, il compte intensifier des sensibilisations pour appeler les jeunes et les mamans de ne pas prendre ces boissons qui provoquent des conséquences énormes sur la santé humaine.

    « Nous comptons multiplier des plaidoyers parce que j’en ai parlé même avec l’administrateur du territoire. Il nous a nous a dit qu’il prendra des mesures, il avait déjà interdit la vente de ces boissons mais avec notre pays, des gens ont tout fait pour avoir des documents qui viennent de la province. Et donc nous comptons saisir la province pour qu’on puisse retirer certaines licences d’exploitation et de production, parce que ça expose la vie de nos paisibles citoyens », a-t-il révélé.

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    Emery Murhula, au cours de cette interview, évoque d’autres problèmes auxquels est confronté le groupement d’Irhambi Katana. Il a cité entre autres, le manque d’un abattoir qui fait à ce qu’on abat les bêtes sur le sol, le manque de l’eau au marché Rukungwa de Katana, etc.

    Face à ces problèmes qui freinent le développement de ce milieu, la Société civile appelle à l’implication des autorités provinciales, nationales et des partenaires pour des solutions urgentes.

    Séraphin Mapenzi 

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