Intervenons-nous

    Des magistrats et avocats de la ville de Bukavu ont discuté des articles du code pénal et de la constitution congolaise dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre. C’était au cours d’une une matinée juridique organisée ce vendredi 22 mars 2024 par la fondation Panzi en commune d’Ibanda, Bukavu au Sud-Kivu.

    Cette matinée juridique a été organisée dans le cadre du projet Tumaini, mis en œuvre par la Fondation Panzi.

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    Selon les organisateurs, cette matinée vise à amener les auxiliaires de la Justice à mettre en pratique les deux ordonnances afférentes aux violences basées sur le genre.

    Ces des ordonnances loi sont le numéro 23/024 et le numéro 23/024 modifiant et complétant le code Pénal et le code de procédure Congolais dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre.

    Les participants, notamment les avocats, les magistrats et greffiers ont échangé sur certains articles de la constitution qui parlent de l’équité du genre. C’est entre autres les articles 12 et 14 de constitution. 

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    Les participants à cette matinée ont démontré que la considération sociale est l’un des éléments à la base des violences basées sur le genre.

    Me David Bugamba Amani, responsable du pilier légal de la Fondation Panzi a souligné qu’ils attendent de ces acteurs l’application de ces deux ordonnances.

    Il précise que l’un cadre avec les infractions relatives aux violences basées sur le genre, et l’autre avec la procédure qui prône la gratuité des frais de justice pour toutes les victimes des violences basées sur le genre. 

    « Avec ces deux ordonnances, nous disons que c’est une avancée parce que ça donne accès des victimes des VBG à la justice. Nous recommandons à l’Etat Congolais de soutenir ou de mettre en œuvre avec surveillance l’applicabilité et l’application de ces deux ordonnances pour la réparation pour que les victimes recouvrent leurs droits », a-t-il recommandé.

    Notons que cette matinée a été organisée dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits des femmes.

    Suzanne Baleke

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    2 commentaires

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