Au moins vingt dépôts partis en fumée, des biens commerciaux ainsi qu’une somme importante d’argent après un incendie survenu Jeudi 20 Juin 2024, à 23 heures, au marché Beach-Muhanzi, au quartier Nkafu, dans la ville de Bukavu. Les commerçants parmi eux les femmes, crient au secours des autorités pour relancer leurs activités.
La situation est catastrophique après cet incendie qui a ravagé des dépôts de commerce. Dans ces dépôts, affirment sur le lieu certains sinistrés y avaient des marchandises entre autres les groupes électrogènes, des fruits d’avocats, des caisses de boisson, des sacs de sucre, des sacs de farine ainsi que des bidons d’huile.
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Ndiwamungu Wankuba Raphaël, Président du comité des vendeurs du marché Beach-Muhanzi, précise qu’à part ce bilan matériel, aucun bilan humain n’a été enregistré.
« C’est un marché où les activités se déroulent pendant la journée. La nuit tombe au moment où de nombreux commerçants sont déjà rentrés chez eux. Seulement les enfants de la rue (Maibobo), restent au marché le soir et la nuit. Ce sont eux les rois de ce marché, ils allument même le feu ici la nuit ».
Il ajoute que ce sont les enfants de la rue, qui sont visibles matin, midi et soir dans ce marché qui s’enferment dans une maison scellée par le parquet qui ont allumé le feu, incendiant d’autres maisons. Namegabe Damien, un autre commerçant au sein dudit marché, affirme que les enfants de la rue communément appelés Maibobo ont incendié volontairement ces maisons à l’aide de l’essence.
Le Président des commerçants du marché Beach-Muhanzi, plaide auprès des autorités gouvernementales de leur venir au secours et d’encadrer ces enfants devenus un danger permanent dans ce marché.
« Après cet incendie, nous demandons aux autorités étatiques de nous venir en aide. Tu vois, à Bukavu, il n y a pas de champs, c’était notre unique activité. Nous ne savons plus comment vivre avec nos familles. Deuxièmement nous demandons à l’Etat, de faire tout pour mettre hors d’état de nuire ces enfants parce que tous les dégâts qui sont enregistrés ici, ce sont eux les auteurs ».
Sur le lieu du sinistre, visiblement réjouit, certains enfants circulent avec des sacs, fouillent les cendres à la recherche des ferrailles afin de les vendre, pour gagner quelques sous.
Il convient de préciser que plusieurs incendies sont enregistrés dans les trois communes de Bukavu, le plus souvent pendant la saison sèche. La solution pour mettre un terme à ces derniers, tarde à être trouvée.
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