Près de trente jours auront suffi pour la campagne électorale en vue des élections générales prévues ce 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo. Une campagne électorale pleine de discours et d’actions mais surtout de tapage nocturne et diurne.
Depuis le 19 novembre dernier, des centaines de candidats se déplacent dans nos avenues, quartiers, communes, villages, villes et provinces pour « draguer » leurs potentiels électeurs. Tous les moyens étaient permis : calicots, affiches, sensibilisations porte-à-porte ou encore des gros baffles dans les véhicules pour sensibiliser de voter en faveur de celui-ci ou celui-là.
Les baffles des Eglises ont rivalisé avec ceux des candidats députés nationaux, provinciaux et conseillers communaux. En effet, les grandes artères de la ville de Bukavu ont été polluées par les sons des mégaphones et lance-voix des sensibilisateurs des candidats à tous les niveaux jusque dans les heures tardives.
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Des messages appelant à voter pour des candidats sans tenir compte des heures de repos des habitants.
En tout cas la campagne est finie, les bruits aussi dans une ville de Bukavu pleine à craquer et habituée aux nombreux bruits des Eglises, des bars, des bistrots, Nganda, etc.
Pour des nombreux habitants, les autorités à tous les niveaux devraient réfléchir sur la règlementation des tapages nocturnes et diurnes dans la ville et d’autres entités au risque de faire des dégâts.
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Cette campagne électorale a sérieusement mis à nu les vrais problèmes d’organisation de notre société et l’incapacité des autorités à réguler le fonctionnement de notre société au point de mettre en danger des malades et d’autres personnes fragiles.
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Les législateurs congolais de cette législature vont-ils travailler sur la règlementation de ce genre de tapages dans nos coins et recoins même en période de campagne ? Rien n’est acquis à l’heure actuelle mais en tout cas, les bukaviens peuvent désormais respirer un air de calme !
Suzanne Baleke
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