Les finalistes du secondaire connaissent leurs résultats depuis quelques heures dans la province du Sud-Kivu. Des cris de joie ont été entendus dans la soirée de ce lundi 5 août 2024 sur l’ensemble de la ville de Bukavu dans certaines Options. Les nouveaux étudiants auront désormais la lourde responsabilité de choisir une orientation pour affronter le monde de l’Université. Le choix doit être fait sur base des compétences et pas par influence, recommande un enseignant.
Compétences et non influence. C’est ce que recommande l’enseignant Dieu Merci Cebweru à tous ces jeunes finalistes du secondaire qui doivent désormais choisir d’embrasser les études universitaires après la publication progressive des résultats des Examens d’Etat.
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Enseignant à l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR) Bukavu, Rodrigue Cebweru rappelle que le cursus universitaire est une étape importante pour la vie.
« Avec l’évolution des études universitaires mais aussi sur la capacité de l’employabilité vraiment avec un diplôme d’Etat on ne peut rien faire. Bien-sûr que ça certifie que tu es intellectuel de la RDC mais pas totalement que tu es capable de travailler, ce qui peut t’aider à être beaucoup plus compétitif sur le marché, c’est le diplôme universitaire », rappelle-t-il.
Pour Dieu-Merci Cebweru, le choix ou l’orientation doit être fait sur base de deux critères qui sont primordiaux pour que le(la) futur(e) étudiant (e) puisse bien continuer son cursus.
« Le choix doit être fait justement sur base de compétences. Aujourd’hui en RDC, nos différents parents nous obligent à nous orienter selon leur avidité, selon leur façon de comprendre la vie, et pourtant, il y a des talents que nous possédons, il y a des talents que nous avons et qui doivent nous permettre de faire un bon choix. Ça ne veut pas dire que c’est parce que comme papa est infirmier, maman est juriste que nous devons l’être, le choix doit être fait selon les différentes compétences. Deuxièmement, c’est par rapport aux options, l’orientation aussi doit se faire sur base de ça. Savoir dans ce qu’on a commencé et le développer à l’Université. Par exemple, tu es diplômé en Mathématiques, tu pars faire la philosophie. Ça doit être complémentaire, on doit associer les deux ».
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Par ailleurs, Dieu Merci Cebweru, reconnaît tout de même qu’il y a un défi qui peut pousser à mal s’orienter : les moyens financiers des parents qui prennent en charge leurs enfants.
Pourtant, celui-ci reste le plus grand défi autour de l’orientation dans le cycle universitaire. De nombreux finalistes choisissent d’étudier telle ou telle autre option sur base des moyens de leurs parents et abandonnent leur passion où ils ont des compétences avérées.
Vinciane Ntabala