Poursuivant sa mission au Sud-Kivu dans le cadre de l’imprégnation sur les actions menées par les partenaires membres et la compréhension sur la période de désengagement et de transition de la MONUSCO, le Groupe de Coordination des Partenaires a visité ce jeudi 30 mai 2024 dans l’avant-midi le Centre de Formation Professionnelle (CAPA).
L’objectif était de palper du doigt les activités du centre CAPA qui exécute des projets appuyés par les partenaires membres du GCP, notamment SuissContact et la Coopération Suisse. CAPA étant un de plus anciens centres de formation et les mieux équipés se spécialise également dans la formation des ex combattants et des ex enfants soldats.
Après visite dans les différents ateliers du centre, la délégation a eu droit à une séance d’échange avec certains partenaires dont le BVS, le PDDRC-S, SuissContact et le ministère provincial de l’éducation et la formation professionnelle.
Le BVS a demandé aux partenaires du GCP de continuer à mobiliser des moyens financiers pour que les enfants soldats et des combattants puissent être de plus en plus retirés de la brousse.
Pour le BVS, le programme de démobilisation des combattants exige de gros moyens financiers alors que le gouvernement n’en a pas encore les moyens.
En début d’après-midi, la délégation s’est déportée à la frontière Ruzizi 1er. Sur place, le GCP a visité la Clinique juridique à la frontière implémentée grâce à l’appui de « International Alert » à travers le projet « Mupaka Shamba Letu ».
Le GCP a eu une rencontre avec les officiels et les petits commerçants transfrontaliers à la frontière Ruzizi 1er.
Les femmes petites commençantes transfrontalières ont exprimé leurs remerciements à la délégation du GCP qui, grâce aux partenaires financiers comme la Banque Mondiale ont réussi à construire les bâtiments à la frontière.
Pour elles, les innovations à la frontière facilitent désormais le commerce transfrontalier avec un impact direct sur leur travail.
Grâce aux enseignements reçus de certains partenaires techniques et financiers du GCP, les petits commerçants transfrontaliers ont mis en place des Associations d’épargne. Certains ont désormais des comptes en banque. Leurs économies ont augmenté et leurs familles en sont les plus grands bénéficiaires.