5 personnes ont été tuées par des inconnus depuis début Janvier 2024 dans la ville de Baraka, dans la province du Sud-Kivu.
Le premier cas est survenu le 17 janvier 2024 où une quadragénaire a été tuée par balles par des personnes non autrement identifiées à son domicile peu avant 22 heures au Quartier Moma Badro.
Le 21 Janvier à 18 heures 30, au quartier Mwandiga, un jeune motard de 18 ans a été étranglé par des personnes non autrement identifiées. Plusieurs personnes sont arrêtées à la police nationale congolaise pour raisons d’enquête.
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Le 28 Janvier au Quartier Malala, un enfant est décédé à la suite de ses blessures après une attaque par armes blanches contre deux femmes. Ces deux femmes se sont faites dépouiller par ces voleurs.
Le fait s’est passé à quelques mètres de l’Etat-major des FARDC dans la zone.
Ce même 28 janvier à 23 heures, un homme d’au moins 40 ans a été trouvé mort dans sa maison, cette fois au quartier Matongo. Il aurait été poignardé par des inconnus.
Le dernier cas en date c’est celui d’une femme qui a été assassiné la nuit de ce lundi 29 Janvier vers 19 heures sur avenue « Eglise Catholique », commune de Katanga à Baraka.
Ces cas de meurtres s’ajoutent aux vols à mains armées et intimidations de la part des personnes non autrement identifiées et des forces de défense et de sécurité.
Cette situation inquiète au plus haut point les habitants de cette nouvelle ville du Sud-Kivu. C’est le cas de monsieur Kakozi Chakubuta Jojo Ngonda, acteur de la Société Civile et chercheur indépendant sur des questions sécuritaires.
Celui-ci propose la convocation urgente par l’autorité urbaine d’un conseil de sécurité élargi dans la ville de Baraka.
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Celui-ci propose également l’enregistrement de tous les mouvements des personnes dans les différents quartiers.
Kakozi Chakubuta Jojo Ngonda insiste sur la limitation de la circulation de motos après 23 heures et d’identifier des motards qui doivent travailler dans les heures tardives.
Cet acteur de la Société Civile appelle également à une collaboration des populations avec les services de défense et de sécurité (DGM, ANR, FARDC et la Police Nationale Congolaise).
Il propose d’identifier tous les ressortissants Burundais et Tanzaniens qui sont en ordre ou non avec les documents migratoires et à la population de dénoncer tout mouvement suspect.
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Certains également des FARDC et de la PNC collaborent avec les malfaiteurs. Kakozi Chabukuta appelle à les remplacer immédiatement et qu’ils cessent de troubler la quiétude des habitants.
Toujours aux services de défense et de sécurité, cet acteur de la Société Civile demande de mettre en place un mécanisme de bouclage dans les différents quartiers de Baraka. Objectif : récupérer toutes les armes qui se retrouvent dans les mains des personnes non attitrées.
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