Le bureau urbain de la société civile forces vives du Sud-Kivu décrète une journée sans véhicules et sans marché ce lundi 30 octobre 2023. Objectif: s’insurger contre la hausse du prix du carburant et des produits de première nécessité dans la ville de Bukavu.
Après concertation avec toutes les forces vives et sociales, les acteurs sociaux sont en colère. Les étudiants, les syndicats des marchés de la ville et les chefs des associations des chauffeurs sont priés de rester à la maison pour manifester leur ras-le-bol.
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« Nous annonçons la journée sans véhicule et sans marché suite à la hausse du prix du carburant et des produits de première nécessité. Nous demandons aux chefs des associations de chauffeurs (ACCO, OTCO, APROMOTCO, TRACTED, ATTK, AEB, ASONAMOC, AMOCYCO, ACPRODICO, APROMOTRIV, COTAM), les syndicats de 13 des marchés de la ville et aux étudiants de respecter cette mesure. Le gouvernement doit revoir les prix du carburant et des produits de première nécessité », écrit le président urbain de la Société Civile Alain Shindano dans un communiqué.
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Signalons qu’à Bukavu, province du Sud-Kivu, le prix du carburant chez les revendeurs communément appelés « Kadhafi » avait explosé depuis ce vendredi 20 octobre 2023. Plusieurs stations-services n’étaient pas fonctionnelles. Les responsables des stations disaient être à court de stock alors qu’en réalité, c’était une action des pétroliers de Bukavu pour revendiquer un réajustement des prix à l’Est du Congo.
Les propriétaires des engins roulants étaient obligés de payer entre Cinq milles (5000) à six milles (6000) francs le litre de carburant. Malgré le réajustement de prix de carburant par le ministère de l’économie nationale, les lignes ne semblent pas bouger à Bukavu où le prix est fixé selon l’humeur du revendeur.
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Le bureau urbain de la Société Civile forces vives du Sud-Kivu propose au gouvernement de revoir sa structure de prix de carburant et le remettre à 1$ soit 2500 fc pour un litre, pour maintenir un bon climat des affaires pour les opérateurs économiques et les citoyens en général.
Il faut signaler qu’à part l’instabilité du taux de la monnaie locale qui grève le panier de la ménagère, la hausse de prix du carburant (qui influence tous les secteurs de la vie) vient accentuer la misère que subissent déjà les citoyens lambda à l’Est de la République Démocratique du Congo.
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