Les Forces armées de la République Démocratique du Congo annoncent que des éléments du M23, rébellion soutenue par le Rwanda ont encore une fois massacré au moins 7 civils à Rutshuru dans la province du Nord-Kivu. Un massacre intervenu dans la nuit de ce lundi 9 au mardi 10 octobre 2023.
Dans un communiqué, les FARDC citent Kisigari comme nouveau lieu de massacre contre des populations civiles après Kishishe.
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« Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo informent l’opinion nationale et internationale que, comme à Kishishe, les terroristes du M23/RDF viennent de commettre un massacre sur les populations RDCongolaises dans la nuit du lundi 09 au mardi 10 octobre 2023 dans le groupement Kisigari en Territoire de Rutshuru, sous prétexte que ces dernières collaborent avec les Wazalendo dit patriotes », indique le Lieutenant-Colonel, Ndjike Kaiko, Porte-parole de l’armée dans la région.
D’après le renseignement « fiable », en la possession des FARDC, ce énième massacre a eu lieu dans la zone sous contrôle des terroristes du M23/RDF et a ciblé sept civils dont des notables et chefs des villages.
« Nous en appelons donc à la Force Régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, au Mécanisme Conjoint de Vérification Elargie ainsi qu’au Mécanisme Ad Hoc de Vérification de prendre toutes les dispositions nécessaires pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce massacre de trop, véritable crime contre l’humanité et d’en tirer toutes les conséquences », appellent les FARDC.
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Il faut rappeler que les éléments du M23 commettent des exactions dans les entités occupées.
Une enquête préliminaire de la MONUSCO a permis de confirmer que les rebelles du M23 ont tué au moins 131 civils à Kishishe et Bambo, en territoire de Rutshuru, le 29 et le 30 novembre 2022.
Ces violences, ont, selon la Monusco été commises dans le cadre d’une campagne de meurtre, viols, d’enlèvement, de pillage contre ces deux villages du territoire de Rutshuru en représailles des affrontements entre le M23 et les FDLR, maï-maï.
De ces 131 personnes tuées, 102 sont des hommes, 17 des femmes et 12 des enfants.
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52 personnes et d’autres sources interrogées par l’équipe préliminaire de la MONUSCO, avaient indiqué qu’à partir du soir du 29 novembre et toute la journée du 30 novembre 2022, les rebelles du M23 ont attaqué les villages de Kishishe et Bambo, brisant les portes, tirant sur des civils, pillant des biens et brulant des maisons des habitants.
Au moins 22 femmes et 5 filles ont été violées par le M23, au cours d’actes de représailles contre les populations civiles perpétrés à la même date.
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