Un homme de 52 ans a été tué à la machette dans le village Lukuga-Kahinga dans le groupement de Karhongo (Nyangezi) en territoire de Walungu au Sud-Kivu. Le drame a eu lieu dans la nuit du 26 octobre 2024 peu après 19 heures.
Selon des informations parvenues à La Prunelle RDC, monsieur Jean-Pierre a été abordé alors qu’il était à son domicile, par deux inconnus qui ont demandé son aide pour trouver où acheter la boisson.
« De bonne foi, Jean Claude les a orientés ; quelques minutes après ils sont revenus disant qu’ils n’ont pas vu l’endroit indiqué. Ils ont sollicité qu’il les accompagnent de nouveau. À 50 mètres de chez lui, ces bandits l’ont sauvagement abattu par machette, et la mort s’en suivit sur le champ », indique un autre habitant qui a alerté sur cette situation sous couvert d’anonymat.
Dépités par cet énième acte d’insécurité qui a emporté ce quinquagénaire, des habitants de Nyangezi exigent des actions concrètes de la part des responsables politiques et sécuritaires.
« Il ne se passe plus une semaine sans que des cas de tueries ne soient rapportés ci et là. Tantôt des cas de Justice populaire, tantôt des cas d’assassinats par des personnes non identifiées », se désole le Président de la Société Civile, Cambala Baleke Noé.
Les services de sécurité et la Police se sont rendus sur le lieu ce dimanche et ont essayé d’apaiser la population mais ils ont été débordés parce que les habitants.
« Ceux-ci ont refusé que monsieur Jean-Pierre soit enterré. Il y a des fortes tensions dans la population qui réclame la présence du Ministre de l’Intérieur ».
Le corps de la victime qui laisse derrière elle une veuve et huit enfants est resté sur le lieu sous la colère des habitants qui veulent faire passer un message clair : la sécurité et la protection des populations et leurs biens.
L’arrivée de Murhula Kahasha est annoncée pour ce lundi 28 Octobre 2024 pour amorcer des enquêtes sérieuses afin de mettre la main sur les auteurs et les punir conformément aux lois du pays.
En attendant, la Société Civile de Nyangezi qui condamne ce regain de violences rappelle que la vie humaine est sacrée. Elle appelle les responsables étatiques et sécuritaires à trouver définitivement une solution face à cela.
Ezéchiel Mushagalusa, depuis Nyangezi