Suite aux différentes tueries perpétrées ce dernier temps dans le secteur d’Itombwe au Sud-Kivu; dont le cas le plus saillant remonte au 16 juillet dernier à Kipupu, l’organisation de défense des droits de l’homme «La Sentinelle» ; vient de saisir l’organisation des Nations Unies.
Elle le dit dans une correspondance adressée au Conseiller du secrétaire général de l’ONU en charge de la prévention du génocide; et dont Laprunellerdc.info a reçu une copie.
«La Sentinelle» regrette de voir que l’humanité garde toujours silence vis-à-vis de ces tueries des paisibles citoyens, perpétrées par un groupe d’assaillants de la coalition Ngumino et Twiraneho.
« L’humanité garde silence à un génocide qui commence et qui se commet actuellement dans le secteur d’Itombwe. Il est temps d’intervenir. » dit la lettre.
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Cette structure indique qu’il est temps que l’ONU réagisse; afin de mettre fin à ce massacre qui prend de l’ampleur, «et n’a pas encore dit son dernier mot.»
« Monsieur le Conseiller, n’attendez pas de faire la comptabilité des personnes exterminées dans ce génocide d’Itombwe. Mieux vaut prévenir que guérir. Epargnez nous d’un silence qui serait réputé d’un négationniste. Ce qui se passe à Itombwe n’est pas un simple massacre; plutôt un génocide sur les peuples Bembe, Nyindu et Fuliru. » Ecrit «La Sentinelle» .
L’organisation demande également aux autorités congolaises de saisir les organes compétents de l’ONU; afin qu’ils prennent des mesures qu’ils jugeront appropriées.
«La Sentinelle» suggère aux autorités morales de ces milices et leurs dépendants; par le souci de paix, de cesser immédiatement avec ces barbaries; afin de créer les conditions de vie apaisées à toutes les différentes communautés; vivant dans le secteur d’Itombwe et ses environs; aux hauts et moyens plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga.
Abdallah Mapenzi
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