L’Alliance des Jeunes Démocratiques (AJD) appelle le Président de la République à soutenir un ticket neutre pour gouverner la province du Sud-Kivu. Ceci après avoir constaté qu’il est difficile de trouver un consensus entre les partis politiques de l’Union sacrée, qui gère actuellement la nation. Un nom est désigné: Nicolas Kyalangalilwa.
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, ces jeunes demandent au président de soutenir Nicolas Kyalangalilwa Mulondani, comme Gouverneur de la très politique province du Sud-Kivu.
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« …après de longues analyses, la personne de Nicolas Kyalangalilwa Mulondani, se dégage comme l’alternative la plus crédible et stratégique aujourd’hui au poste de Gouverneur de province, au regard de sa vision élargie, son caractère pacifique et combatif; sa maîtrise des enjeux et sa proximité avec la population du Sud-Kivu »
Ces jeunes justifient aussi cela par le passage réussi de Nicolas Kyalangalilwa à la société civile et son appartenance à l’opposition, non impliquée dans ces guéguerres improductives.
Ceux-ci ont peint le tableau sombre de la situation de la province du Sud-Kivu suite au manque de leadership à la tête de la province.
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«La province du Sud-Kivu, en dépit de toutes les richesses qu’elle regorge, tarde à décoller par manque d’un leadership éclairé et d’une bonne gouvernance à sa tête; elle s’éteint sur tous les plans du développement. Les infrastructures routières n’existent pas et celles qui résistent encore sont en délabrement très avancé. L’eau et l’électricité sont un luxe qu’une petite minorité peut se payer; aucune impulsion dans le secteur agricole, difficile accès aux soins de santé et à l’éducation, les détournements sont monnaie courante, la criminalité minière s’intensifie, les diktats des « autorités morales » annulent tous les rares élans, les tensions communautaires et les injustices sociales prennent de l’espace », se plaignent ces jeunes.
Ceux-ci qui ajoutent que les partis politiques se jettent des propos malsains qui choquent et qui sont distillés régulièrement dans les médias et réseaux sociaux par différents communicants des partis politiques qui ont déjà déposé leurs candidatures.
Ces jeunes qualifient ces propos de susceptibles d’altérer le climat politique en province.
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Il faut signaler que c’est depuis le 02 février dernier que la CENI avait ouvert le BRTC pour le dépôt des dossiers de candidats gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs.
Presque tous les partis de la majorité ont déposé leurs dossiers de candidature.
Il s’agit par exemple de l’UNC, de l’AFDC-A, l’UDPS et autres.