Intervenons-nous

Des cas de viol sur mineures continuent d’être signalés dans la ville de Bukavu, tout comme dans certains territoires.  Bukavu le plus récent, est celui d’un viol commis sur une mineure de 14 ans par six hommes dont l’âge varie entre 17 et 45 ans. Dans les territoires, plus précisément à Kalehe, c’est un autre viol qui a été rapporté samedi 03 Août 2024 aux environs de 18 heures 30 sur une autre fille âgée de moins de 16 ans. L’Association des Femmes des Médias (AFEM) ainsi que des acteurs sociaux dénoncent avec la dernière énergie ces viols.

Pour le cas de viol à Bukavu, les faits se sont déroulés dans le quartier Panzi dans la commune d’Ibanda en début de la soirée du dimanche 21 juillet 2024 dans un buisson par des jeunes qui ont intimidé et menacé la victime avant de commettre ce crime.

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« La Pauvre fille pleurait, se tordait des douleurs, suppliait mais rien n’a arrêté ces bourreaux jusqu’à ce qu’elle perde connaissance », se désole l’Association des Femmes des médias (AFEM).

Cette organisation déplore cet acte ignoble et le juge d’inacceptable au moment où la République démocratique du Congo dispose d’une loi qui réprime les violences sexuelles et d’une stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre.

Cette structure de défense des droits des femmes se réjouit du fait que quatre bourreaux sont aux arrêts et exige que les deux autres soient recherchés afin qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.

Dans le territoire de Kalehe, la Société civile affirme qu’un homme a violé une fille de moins de seize ans à Buganga (Sous-village de Bwisha en groupement de Buzi, non loin de la cité de Minova) aux environs de 18 heures 30. Après avoir commis ce forfait, le bourreau a décidé de rejoindre les wazalendo basés dans ce coin du territoire pour se couvrir des immunités.

A ces cas des viols, AFEM a documenté deux autres cas dont une fille de onze ans violée dans une chambre de prière par son pasteur et une autre violée, engrossée par un adulte âgé de plus de 40 ans dans le groupement de Miti en territoire de Kabare.

Dans ce communiqué de presse parvenu à La Prunelle RDC, AFEM a documenté d’autres cas de violations des droits humains de la même période. Il s’agit des trois cas de mariages précoces et forcés commis par certains miliciens Wazalendo à Kalonge. « Ces filles sont par la suite abandonnées dans la rue sans aucune assistance », regrette l’organisation.

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Ces cas de viols sur mineures s’ajoutent au récent cas enregistré dans la Commune de Kadutu. La victime était à la recherche de l’eau, devenue une denrée rare dans la ville de Bukavu et a été surprise par bandits qui l’ont violée à tour de rôles. 

AFEM qui alerte l’opinion nationale qu’internationale lance un vibrant appel aux organisations de défense des droits humains pour la mobilisation et les actions en synergie afin que justice soit faite et prévenir d’autres crimes liés au genre, auxquels les femmes de tous âges et de toutes les catégories sont en proie en RDC.

L’Association des Femmes des Médias (AFEM) demande à la justice d’organiser des audiences foraines à caractère pédagogique afin de punir les auteurs de différents crimes pour qu’ils répondent de leurs actes.

Séraphin Mapenzi 

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