Cinq élèves du célèbre Lycée Kamangala de Walungu ont été définitivement exclus de leur école après avoir été surpris en train de visionner un film pornographique au sein de l’établissement scolaire.
La décision a été prise le 18 novembre 2024 par le Conseil de Discipline siégeant en matière de flagrance autour de ce cas. Ces élèves sont tous de la classe de 3ème en Commercial de Gestion (CG).
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« Il regardait un film pornographique en classe à partir du téléphone de l’un d’eux à la sixième heure pendant que le professeur était présent dans la classe », dit le Procès-verbal portant exclusion.
L’école catholique Lycée Kamangala, une école Conventionnée Catholique est l’une des meilleures de la province. Malgré les difficultés qu’elle traverse pour mobiliser des ressources liées à son fonctionnement, elle a voulu garder les maître-mots au cœur de son succès : la discipline et la rigueur.
« Vu la gravité de l’infraction et se référant à l’article 35 alinéa 1er du Règlement Intérieur de l’école et l’article 20 des instructions officielles de la République démocratique du Congo, ledit Conseil a décidé de l’exclusion définitive de tous ces élèves à partir de la date de signature du présent Procès-verbal ».
La possession des téléphones dans les classes est un sujet très délicat à l’heure des réseaux sociaux en République démocratique du Congo.
Au Nord-Kivu par exemple, l’usage des téléphones portables dans les écoles du Nord-Kivu a été interdit par le Directeur Provincial de l’Éducation, Luc Gbaweza Kabango. Ceci fait notamment suite à une analyse des échecs scolaires observés à l’Examen d’État 2024.
Ce constat a révélé que l’usage excessif des téléphones perturbait la concentration des élèves et favorisait leur éloignement des études.
Désormais, tous les élèves de la Province du Nord-Kivu sont interdits de porter des téléphones à l’école, et les chefs d’établissement sont chargés de renforcer les contrôles. En parallèle, des initiatives telles que la création de salles numériques et de bibliothèques sont proposées pour rediriger l’attention des élèves vers des activités éducatives.
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Cette décision souligne la volonté de restaurer la discipline et de restaurer les bonnes habitudes éducatives, face à une dérive observée dans certains établissements.
En écho à ce renforcement des règles, l’exclusion récente de cinq élèves dans une école secondaire du Sud-Kivu pour avoir visionné un film pornographique sur leurs téléphones pendant les heures de cours, illustre les dangers d’une utilisation débridée de ces appareils, contribuant non seulement à des distractions mais aussi à des comportements inappropriés. Cette sanction sévère réaffirme l’importance de réguler l’usage des technologies dans le cadre scolaire.
Edith Kazamwali