Rentrée scolaire 2020: Placide Bagalwa demande au Gouvernement de payer les enseignants pour éviter «des grèves intempestives»

Après la rentrée pour l’année scolaire 2020-2021, Placide Bagalwa, notable du Sud-Kivu, demande au Gouvernement congolais de payer les enseignants; afin d’éviter les grèves intempestives qui ont été observées l’année dernière; et qui n’ont pas permis une bonne éducation des enfants après la suspension des enseignements en mars dernier.

Plusieurs enseignants des écoles conventionnées ont boycotté la rentrée du lundi dernier; exigeant au Gouvernement la paie des NU, et la suppression des barèmes salariales. D’autres impayés depuis des mois, ont décrété chaque lundi et mardi «école morte» pour exiger l’amélioration de leurs conditions salariales.

Placide Bagalwa demande à ces dernies de prioriser l’éducation des enfants, pour essayer de rattraper le retard de l’année passée.

«Soucieux d’une bonne éducation de nos enfants futurs cadres de demain, je tiens à interpeller tous les dirigeants congolais, le gouvernement; les élus du peuple et d’autres mandataires, de prioriser l’éducation cette année. Ils doivent nous éviter les grèves intempestives qui n’ont pas de nom pour permettre aux enfants de bien étudier sans interruption; et tenter rattraper le retard de l’année scolaire passée qui a été interrompue brusquement par le confinement. Ils doivent également payer régulièrement les enseignants pour les mettre dans de bonnes conditions; malgré la modicité de leur salaire. Aux enseignants d’être réguliers et compétents, de faire preuve de responsabilité en se comportant en bons parents. Et aux élèves d’être appliqués et cessez la distraction, de respecter les enseignants et lire régulièrement leurs matières.» dit-il.

Ce notable du Sud-Kivu encourage les parents  qui se sont battus pour préparer utilement et normalement leurs enfants à la rentrée en fournitures scolaires; malgré la précarité financière dans laquelle ils vivent suite au non-paiement de leurs salaires pour certains, le chômage pour les autres; ainsi que la gravité sociale imposée par la pandémie du coronavirus.

Museza Cikuru