Au cours du mois de mars 2020, la Section de la protection de l’enfant de la MONUSCO a documenté et vérifié 404 violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés en RDC.
C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué reprenant les principales violations des droits de l’homme en RDC documenté par le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme pour le seul mois de mars 2020.
«Au total, 99% des violations graves commises à l’encontre d’enfants en mars 2020 sont attribuables aux groupes et milices armés et 1% ont été commis par des agents de l’Etat, en particulier des militaires des FARDC (quatre violations) », lit-on dans ce document.
Par ailleurs, sur l’ensemble du territoire de la RDC, les agents de l’Etat sont responsables de 289 violations, soit 42% des violations documentées en mars 2020. Ce nombre représente une augmentation de près de 4% par rapport aux 279 violations enregistrées au mois de février 2020. Les agents de la PNC et les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) réunis ont commis près de 37% du total des violations documentées.
Un enfant a même été victime d’exécution extrajudiciaire.
« Les agents de l’Etat sont notamment les auteurs des exécutions extrajudiciaires d’au moins 28 personnes, dont trois femmes et un enfant », pouvons-nous lire.
En plus, sur les 681 violations en RDC au cours de ce mois de mars, les groupes armés ont été responsables de 392 atteintes aux droits de l’homme, soit près de 58% du nombre total des violations enregistrées sur l’ensemble du territoire. Dans la même liste des violations des droits de l’enfant, les groupes armés ont exécuté 15 enfants.
«Ce nombre représente une augmentation de 8% par rapport au mois de février 2020 (363 atteintes). Les groupes armés sont notamment les auteurs des exécutions sommaires d’au moins 227 personnes, dont 37 femmes et 15 enfants », selon le BCNUDH.
Jean-Luc M.