Depuis déjà trois ans la Société civile congolais commémore le « génocide congolais »; c’est d’ailleurs le sens de la soirée commémorative de ce lundi 2 Août alors que les forces vives continuent leur mobilisation en vue de l’application des recommandations du rapport Mapping de l’ONU sur les crimes commis en RDC.
L’événement est organisé à l’initiative de « Conscience Congolaise pour la Paix » (KOPAX), une plateforme qui regroupe des personnes ou organismes avec pour objectif d’imposer la paix en République Démocratique du Congo par le biais de la justice.
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« La Journée d’aujourd’hui est considérée comme une journée de souvenir pour les victimes congolaises de différentes guerres ; les crimes, les massacres qu’on hésite pas à qualifier de génocide. La journée du 2 Août parce que c’est le début de la guerre de 1998 avec le RCD qui a aggravé la situation. Cette date symbolique a été choisie pour ça », explique le Professeur Alphonse Maindo, l’un des orateurs à LaPrunelleRDC.info.
Commémorer le génocide congolais pour un double objectif, rappelle ce célèbre professeur congolais.
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« L’événement vise à dire qu’il ne faut jamais oublier parce qu’un peuple qui ne se souvient pas est condamné à répéter les mêmes erreurs. Pour nous, c’est fondamental de commémorer ces massacres, ces crimes, ces événements tragiques qui ont endeuillés notre peuple. C’est pour dire personne ne doit oublier. On commémore aussi parce qu’on veut obtenir de justice et réparation pour les victimes et leurs descendants pour la véritable paix en RDC », insiste-t-il.
La soirée de ce 1er Août 2021 connaitra une participation exceptionnelle du Prix Nobel de la Paix Congolais, le Professeur et Docteur Denis Mukwege.
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Ce devoir de mémoire que rappelle le Docteur Mukwege face au génocide congolais est à la base de plusieurs plusieurs mobilisations à travers la République Démocratique du Congo et le monde.
Nombreuses personnes et associations ayant accepté de rejoindre le Nobel de la paix congolais dans ce combat rappellent que si justice est faite, les crimes commis ne pourraient plus se répéter. Cela pourrait donner un message clair aux bourreaux et à tous ceux qui commettent des graves crimes à travers le pays.
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Le premier combat est bien évidemment de parvenir à obtenir des mécanismes pour juger les auteurs des crimes graves répertoriés dans le rapport mapping de l’ONU. Un combat que porte fièrement le Docteur Denis Mukwege et d’autres personnalités congolaises et mondiales.
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