Intervenons-nous

Des combattants d’Allied Democratic Forces (ADF) sont accusés d’avoir tué au moins 10 civils entre samedi et dimanche 24 mars 2024, dans les quartiers Sayo et Matembo, périphériques de la commune Mulekera, en ville de Beni, au Nord-Kivu.L’armée qui confirme cette information attribue cette tuerie à un certain Abuakas, leader des ADF d’origine tanzanienne qui aurait dirigé les opérations de tuerie sur terrain. Selon le capitaine Antony Mwalushayi, les ADF auraient profité de la cacophonie semée par des jeunes se réclamant  Wazalendo et certains voleurs des cacas dans cette partie.

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« (…) il y a eu la présence d’un certain Abuakasi, Tanzanien d’origine Arabe, qui a fait incursion dans cette partie pour massacrer nos compatriotes. Les terroristes ont profité de la cacophonie semée par des jeunes se réclamant des patriotes Wazalendo et des voleurs des cacaos dans cette partie. Nous avons mené des opérations et des djihadistes ont la volonté d’aller vers la partie Sud de notre secteur opérationnel», a déclaré le capitaine Anthony Mwalushayi.

D’après le décompte fait par des habitants, au moins 11 personnes sont mortes lors de cette attaque. Ce bilan est aussi confirmé par le Chef du quartier Sayo, joint au téléphone ce lundi. Monsieur Flavien indique toutefois que ce bilan reste provisoire.

Le bourgmestre Ngongo Mayanga Dieudonné, de la commune Mulekera, qui déplore cette tuerie des civils parle d’un déplacement massif des habitants suite à cette nouvelle tuerie. Au micro de La Prunelle RDC, cette autorité révèle que les services de sécurité sont déjà sur le coup pour mettre hors d’état de nuire des assaillants qui courent encore dans la nature après ce forfait.

L’autorité communale appelle comme l’armée la population au calme étant donné que la poursuite des assaillants est déjà organisée.

La Société civile de la commune de Mulekera, qui s’est exprimée sur la question ce dimanche, a de son côté déploré le manque de considération des alertes des civils par des services de sécurité dans le quartier Sayo.

Son président, Joseph Sabuni, a pour cette occasion invité les militaires FARDC et les policiers à prendre des nouvelles dispositions pour mettre fin à cette situation d’insécurité.

Roger Kakulirahi, à Beni

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