Intervenons-nous

    Au moins 4 civils ont été tués et plusieurs autres blessés à la suite de l’explosion d’une bombe probablement larguée par des rebelles du M23-RDF en violation de la trêve humanitaire annoncée par les USA, ce lundi 15 juillet à Bweremana en groupement Mupfuni-Shanga dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu.

    L’information et le bilan sont confirmés par Madame Prisca Luanda Kamala conseillère principale du Gouverneur en matière des droits humains qui a reçu les familles des victimes au Gouvernorat de province.

    Lire aussi : Nord-Kivu : une personne tuée à Masisi après explosion d’une bombe lancée par des M23

    « Aujourd’hui, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur est déjà au courant de ce qui s’est passé à Bweremana, raison pour laquelle il a délégué le Gouverneur de province pour recevoir les familles des victimes et organiser les obsèques », explique-t-elle. 

    Les familles des victimes expliquent que c’est depuis un certain moment que des bombes tombent dans villages qui surplombent les collines de Bweremana ; des bombes larguées par les rebelles du M23 qui occupent plusieurs entités de ce territoire.

    « Ce que nous voulons c’est la paix, ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se déroule. Nous sommes en difficulté face aux rebelles du M23 », déclare un membre de la famille des victimes. 

    Il faut dire qu’en date du 2 Août 2024 en marge de la commémoration du génocide des congolais, les nouvelles victimes seront mises en terre dans le cimetière du « GENOCOST » situé à une dizaine de kilomètres au Nord de Goma, en territoire de Nyiragongo.

    Freddy Ruvunangiza, depuis Goma

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