Le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile (CCTS) de Kalehe alerte sur l’état catastrophique des Routes Nationales numéro 2 et 3. Dans un document consulté par La Prunelle RDC, il réclame une ouverture rapide des tronçons suivants : Minova-Nyabibwe jusqu’à Nyamukubi sur la RN2 (Bukavu-Goma), et Miti-Bitale-Bulambika jusqu’à Hombo sur la RN3 (Bukavu-Kisangani).
Le CCTS-Kalehe précise que ces tronçons sont impraticables depuis près de trois ans. Il souligne que leur réhabilitation est cruciale pour plusieurs raisons : désenclaver le territoire de Kalehe, favoriser la maximisation des recettes de l’État, améliorer les conditions socio-économiques de la population et permettre l’accès des humanitaires à Minova pour apporter des vivres et des non-vivres aux plus de 600.000 personnes déplacées en raison du conflit dans le Territoire de Masisi au Nord-Kivu.
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De plus, l’ouverture de ces tronçons faciliterait la circulation des forces de défense et de sécurité, surtout en période de menace par les éléments du M23 situés du côté de Masisi, à la frontière avec Kalehe au Sud-Kivu.
« Pour non seulement désenclaver le territoire de Kalehe, promouvoir la maximisation des recettes de l’Etat, lutter contre les mauvaises conditions socio-économiques de la population mais également permettre l’accès des humanitaires sur l’axe Minova avec les vivres et non vivres en faveur de plus de 600.000 personnes déplacées de guerre en provenance du Territoire de Masisi au Nord-Kivu et faciliter aussi la circulation des engins des éléments des forces de défense et de sécurité pendant cette période où Kalehe est sous menace des éléments du M23 se trouvant du côté de Masisi au Nord-Kivu en limite avec notre Territoire de Kalehe au Sud-Kivu », lit-on.
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Delphin Birimbi, Président du Cadre de Concertation de la Société Civile de Kalehe et signataire de ce plaidoyer dit s’adresser au ministre provincial des Infrastructures, Travaux Publics et Aménagement du Territoire de la province du Sud-Kivu, tout en attendant la concrétisation de la promesse du gouvernement central avec le soutien de ses partenaires pour l’asphaltage de ces infrastructures d’intérêt national et international.
Il est important de rappeler que la dégradation de ces tronçons engendre de grandes difficultés pour les voyageurs, les habitants, les cultivateurs et les humanitaires qui les utilisent pour leurs activités quotidiennes.
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