À l’occasion de la 15e édition de la Journée mondiale de la radio, célébrée chaque 13 février, de nombreuses radios du territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, sont hors signal, privant ainsi les populations locales d’informations essentielles, notamment sur la situation sécuritaire.
La radio, outil majeur dans les milieux ruraux, est perçue comme un moyen indispensable de diffusion d’informations. Toutefois, les journalistes travaillant dans cette zone sous contrôle des rebelles rencontrent d’importantes difficultés pour couvrir des sujets sensibles, par crainte pour leur sécurité. La plupart des habitants dépendent des relais-diffusions des radios locales avec celles des niveaux national et international pour suivre les actualités.
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Depuis la résurgence de la guerre du M23, plusieurs stations de radio du territoire ont vu leur signal coupé, les responsables redoutant les conséquences de cette situation. De plus, dans le groupement de Binza, des problèmes liés à l’approvisionnement en électricité et d’autres difficultés techniques bloquent l’émission de certaines radios.
La couverture médiatique limitée et l’absence de chaînes de radio locales impactent gravement l’accès à l’information pour les populations. Ce manque d’accès aux médias et aux émissions pertinentes laisse de nombreuses personnes sans informations vitales.
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Aucune activité commémorative n’a été signalée dans les entités de Rutshuru pour marquer cette journée. Elle est passée dans la région dans un silence méditatif.
Il convient de noter que cette édition de la Journée mondiale de la radio est célébrée sous le thème mondial « La radio et le changement climatique ».
Mwenge Kake