Une tentative d’évasion à la prison centrale de Bunia a été rapidement maîtrisée par les forces de défense et de sécurité. Selon les autorités militaires, cet incident résulte d’une manipulation ainsi que d’une intoxication externe et interne visant les détenus.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo affirment leur détermination à agir avec rapidité pour prévenir toute nouvelle tentative d’évasion et garantissent que la situation est sous contrôle.
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Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée dans cette province en état de siège, appelle au calme et encourage la population à faire confiance aux services de sécurité, en soulignant que la prison centrale de Bunia bénéficie d’une sécurité renforcée.
« La tentative d’évasion qui s’est produite à la prison centrale de Bunia a été contenue grâce à l’intervention rapide des autorités compétentes. Informé de la situation, le commandant des opérations militaires en Ituri et Gouverneur de Province, le Lieutenant-Général Luboya Nkashama Johny, a immédiatement donné des directives pour neutraliser cette tentative. Des mesures de sécurité accrues ont été mises en place, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison. Depuis l’instauration de l’état de siège, cette prison est devenue l’une des mieux sécurisées, grâce aux efforts continus du commandant des opérations et des forces armées », a déclaré le lieutenant Jules Ngongo.
Celui-ci est revenu sur le travail fait par l’armée pour décourager tous les fauteurs des troubles dans la province depuis la proclamation de l’état de siège. L’armée et tous les services de cette province ne vont pas supporter que ces efforts soient anéantis.
« Nous avons procédé à l’arrestation de miliciens de divers groupes armés, ainsi que de politiciens et de complices, qui ont été jugés et condamnés. Le travail accompli pour assurer la sécurité de Bunia est conséquent, et nous ne permettrons en aucun cas que ces efforts soient compromis par des individus cherchant à déstabiliser la province ou à créer une atmosphère de peur parmi la population », a-t-il poursuivi.
John Mary Ndika, à Bunia