Au total, 118 otages des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) ont été libérés des mains de leurs ravisseurs la nuit du mercredi au jeudi 31 octobre 2024, dans les forêts reculées de la chefferie de Walese-Vonkutu, en territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri.
Selon des sources sécuritaires, cette libération est le résultat de bombardements menés sur plusieurs positions des assaillants dans la région de Mont Hoyo, en chefferie de Walese-Vonkutu, par les forces mutualisées FARDC-UPDF. Ces sources précisent que les forces FARDC-UPDF poursuivent l’ennemi jusqu’à sa neutralisation complète.
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À cette occasion, l’administrateur du territoire d’Irumu a indiqué que les forces régulières sont déterminées à mettre fin aux agissements des ADF et a appelé les otages à soutenir ces forces.
« C’est pourquoi nous avons toujours dit de soutenir le travail que fait l’armée, car sans elle, vous seriez encore entre les mains des ADF. Donc, demain, lorsque vous rentrerez, continuerez-vous à nier l’existence de l’armée ? Il est important que vous compreniez que nous n’avons que cette armée-là », a précisé le colonel Siro Nsimba Bunga Jean, Administrateur du territoire d’Irumu.
La Société Civile, Forces Vives, coordination territoriale d’Irumu, se réjouit de cette réussite des forces régulières et appelle la population au calme, en dépit des détonations d’armes lourdes qui ont créé une psychose à Komanda dans la soirée du mercredi 30 octobre 2024.
Sioniau Malangai Dieudonné, Vice-Coordonnateur, appelle la population à soutenir la coalition FARDC-UPDF.
« Nous tenons d’abord à remercier l’armée, car depuis le 26 du mois, la force mutualisée FARDC-UPDF est en opération, surtout dans l’axe Komanda-Luna. Aujourd’hui, nous constatons de bons résultats grâce à ce travail. Le résultat dont nous parlons est la libération de 118 otages, parmi lesquels 89 hommes, 25 femmes et 4 enfants. Cependant, il y a des personnes mal intentionnées dans notre pays qui, de loin, ne parlent que du mal de notre armée, alors que nous, qui sommes sur le terrain, voyons les réalisations de l’armée. C’est pourquoi nous appelons la population à être vigilante et à dénoncer tout cas suspect à l’armée afin qu’elle puisse prendre les précautions nécessaires contre l’ennemi », a ajouté Sioniau Malangai, Vice-Coordonateur de la Société civile du territoire d’Irumu.