Des miliciens maï-maï, qui ont élu domicile dans plusieurs agglomérations de l’ouest de Makumo, dans le territoire de Mambasa en Ituri, s’illustrent dans plusieurs violations des droits de l’homme.
D’après la Société Civile du groupement Bangole qui livre l’information à Laprunellerdc.info ce samedi 21mars 2020, ces miliciens ont restreint la liberté d’expression des activistes des droits de l’homme, et acteurs de la Société Civile.
Outre la restriction de s’exprimer, précise Gilbert Sivamwenda, président de cette structure, ces miliciens imposent des lourds travaux aux civils, et font payer des amandes « exorbitantes » en cas de non respect de leur loi.
Ces derniers feraient même enrôler par force des petits enfants dans leur milice, chose qui constitue un crime de guerre, selon cet acteur de la Société Civile.
« Ils sont entrain d’ enrôler même des petits enfants de 6 à 7ans dans leurs mouvements inciviques. Une chose qui constitue un crime de guerre et une grave violation de droit des enfants. » S’indigne Sivamwenda Gilbert.
Il plaide pour que le Gouvernement puisse vite agir, et permettre que ces enfants regagnent le chemin de l’école.
Roger Kambale, depuis Beni