Insécurité à Kailo au Maniema : quatre présumés voleurs arrêtés

Quatre personnes, dont des officiers de la Police Nationale Congolaise (PNC) et des membres des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête suite à un braquage survenu dans le territoire de Kailo, en province du Maniema, dans la nuit du 22 au 23 septembre 2024.

C’est le ministre provincial de l’Intérieur qui a annoncé ces arrestations ce vendredi 27 septembre 2024, après une visite de compassion aux victimes du territoire de Kailo.

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Le ministre provincial de l’Intérieur et de la Sécurité, Lawamo Selemani Taylor, a tenu une réunion de conseil de sécurité avec le comité local de cette entité.

Selon lui, plus de dix maisons ont été touchées par cette insécurité, et il promet de sanctionner quiconque, de près ou de loin, serait impliqué.

« La première chose était de rétablir l’ordre public. Lorsque cet incident a eu lieu, les esprits étaient surchauffés. Des barricades avaient déjà été érigées, et nous ne pouvions pas accepter que ces actions s’étendent aux innocents. C’est pourquoi il était essentiel de rétablir l’ordre. À travers la réunion avec le comité local de la sécurité, nous nous sommes imprégnés de la situation sur place et avons lancé des recherches, en nous rapprochant d’abord des victimes pour obtenir la vraie version des faits. Nous avons ainsi constaté que 13 maisons avaient été visitées. Maintenant, je vous avoue qu’il y a eu des arrestations préventives, car je l’ai dit : il n’y aura pas d’électrons libres ni d’intouchables. Quiconque se retrouvera sur cette liste sera inquiété, afin que la population puisse retrouver sa quiétude », explique le ministre.

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Les habitants de Kailo ont salué la démarche du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité visant à rétablir l’autorité de l’État dans cette entité. Le chef de quartier, Kibungi Selemani, s’est réjoui de cette visite du ministère.

Il a également souligné que lors des attaques, aucune intervention policière n’avait été signalée, ce qui a aggravé la situation.

Djunga Bora Remy, depuis Kindu