Les activités Socio-économiques sont restées paralysées depuis les premières heures de la matinée de ce lundi 29 Janvier 2024 sur toute l’étendue de la ville de Goma en province du Nord-Kivu.
C’est à la suite d’un appel à une journée sans moto décrétée par les associations des taxi-motos ainsi que les mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu.
Ceux-ci veulent contester la mesure prise par le maire de la ville de suspendre la circulation des motos à partir de 18 heures. Selon l’autorité urbaine, cette mesure vise notamment à réduire tant soit peu la criminalité qui s’observe en ville.
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Ce lundi à Goma, boutiques, marchés, écoles n’ont pas ouvert leurs portes, le transport en commun de personnes et des biens est aussi paralysé. Les habitants ont boudé le mot d’ordre du maire interdisant la tenue de toute manifestation en ville.
Les organisateurs se disent satisfaits et remercient les habitants d’avoir répondu à cet appel.
« Nous félicitons la population de Goma et les motards qui ont accepté l’appel du collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu pour dire non à la mesure absurde de l’autorité urbaine interdisant la circulation des motos à 18 heures à Goma, l’autorité urbaine doit revenir à cette mesure qui touche la population qui vit au taux du jour. Nous invitons, dans un bref délai, les autorités à revenir sur cette mesure absurde », notent les mouvements citoyens.
Les motards ont à leur tour demandé au maire de la ville de lever sa mesure qui, selon eux, vise à plonger la population dans une insécurité qui ne dit pas son nom.
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« Le maire n’a qu’à lever sa décision, c’est une honte de voir les autorités qui ont failli à leur mission de sécuriser la population commencé à s’adonner à des décisions d’interdire la libre circulation des personnes dans la soirée. D’ailleurs au lieu que cette décision réduise l’insécurité, elle l’a plutôt exacerbée malheureusement », regrette un motard rencontré sur « Entrée Président ».
Il est à noter qu’après la première journée sans moto et taxi enregistrée en ville de Goma, les organisateurs menacent de décréter une deuxième ce mardi 30 janvier si aucune solution n’est trouvée à leur revendication.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma