La 8ème édition du Festival Amani vient d’être reporté pour la toute première fois depuis sa création pour suite de coronavirus. La décision de son report a été annoncée via un communiqué de presse rendu public dans la soirée de ce mercredi 13 janvier 2021.
Initialement prévu du 12, 13 et 14 février dans les enceintes du collège Mwanga, le Festival se tiendra dans une date ultérieure comme le fait savoir les organisateurs.
« Nous espérions organiser comme prévue cette Edition du festival, afin de montrer notre résilience face au Covid-19. Mais face à la résurgence de la pandémie ainsi que des nouvelles mesures décidées par les autorités, nous ne pouvons pas lancer les dispositifs logistiques et administratifs afin d’organiser un évènement digne de nos valeurs qui sont « construire ensemble », a fait savoir Guillaume Bisimwa, directeur du festival.
Celui-ci se dit être consciente que cette décision pourra affecter directement ou indirectement certaines personnes entre autres des artistes, des prestataires, des associations, des fournisseurs et tant d’autres qui contribuent à la réussite de cet évènement.
Guillaume Bisimwa promet de revenir très prochainement pour annoncer une nouvelle date du festival dès que la situation épidémiologique sera stabilisée.
« Nous vous rassurons de notre volonté de reconduire en toute transparence l’ensemble de nos engagements pris dans le cadre de cette édition » souligne-t-il.
Les organisateurs du festival disent tenir compte du bienêtre sanitaire de chaque festivalier et saluent les efforts des bénévoles, autorités et partenaires qui se mobilisent pour que le pays sorte rapidement de cette situation.
Le Festival Amani était devenu un grand rendez-vous culturel des artistes locaux, nationaux, ceux de la région des Grands Lacs et du monde autour des valeurs liés à la paix.
Notons que cette décision de report de cette 8ème édition intervient au moment où des voix commençaient à se lever au sein des certains mouvements citoyens de Goma qui demandaient que le Festival soit délocalisé. « On ne peut pas fêter pendant que des compatriotes sont tués », disaient-ils.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma.