Intervenons-nous

Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix condamne « fermement » ce qu’il qualifie de « barbarie » perpétrée par des éléments de l’armée congolaise (FARDC) dont la mission est pourtant de protéger la population et le territoire national. C’est ce qu’il fait savoir dans un communiqué publié ce 1er septembre après le carnage de Goma, ayant fait au moins 40 morts selon le gouvernement. Il appelle aussi à décréter un deuil national.

« Profondément  indigné  par  les  images  choquantes  du massacre  dont  ont été  victimes les manifestants du mouvement politico-religieux « La Foi Naturelle Judaïque  Messianique vers les Nations » (FNJMN), Mukwege dénonce un usage disproportionné de la force.

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 « Je condamne fermement cette barbarie perpétrée par des éléments de l’armée congolaise dont la mission première est pourtant de protéger notre population et notre territoire. Les FARDC ont fait un usage disproportionné, inacceptable et condamnable de la force. Cette énième bavure illustre l’urgente nécessité de mener une réforme profonde du secteur de la sécurité pour professionnaliser les forces de défense et de sécurité ».

Présentant ses condoléances aux familles des victimes et exprimant sa compassion aux victimes, Denis Mukwege exhorte de décréter un deuil national, de veiller à ce que les victimes soient identifiées, de prendre en  charge les  soins  des  blessés et apporter un  soutien psychologique aux  familles des victimes et aux membres de leur mouvement politico-religieux.

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Le Prix Nobel de la Paix demande également d’organiser des funérailles officielles et inhumer les victimes dans la dignité, de diligenter une  enquête indépendante afin que  toute la lumière soit faite sur cet  incident tragique, et que les auteurs de ces « actes ignobles » soient jugés et condamnés  conformément à la loi.

Il faut dire que cette indignation de Denis Mukwege contre les FARDC est partagée par des nombreux citoyens de la RDC qui demandent des comptes aux dirigeants après ce carnage contre des civils non armés à Goma.

Jean-Luc M.

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