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Auteur/autrice : Rédaction Centrale
Dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée Nationale de la Démocratique du Congo (RDC), plusieurs jeunes citoyens originaires du Sud-Kivu expriment leur profonde indignation face à des violences et discriminations dont sont victimes leurs compatriotes dans la province voisine du Nord-Kivu. Depuis mars 2024, des centaines d’habitants du Sud-Kivu, principalement des membres de certaines tribus de la région, sont arrêtés, maltraités, tués et incarcérés sans raison apparente, dans des conditions jugées inhumaines et dégradantes.
La ville de Baraka, située dans la province du Sud-Kivu, a été secouée ce mardi 6 novembre 2024 par une série de naufrages qui ont affecté plusieurs plages et ports de la région sur le Lac Tanganyika. Ce mardi vers 12 heures, un vent violent a frappé la zone, provoquant le chavirement de quatre pirogues motorisées et occasionnant d’importantes pertes matérielles.
A l’occasion des travaux des États Généraux de la Justice, organisés du 6 au 13 novembre 2024, la Société civile du Sud-Kivu, à travers son Bureau de Coordination, a exprimé ses préoccupations et ses attentes face aux défis multiples qui continuent de miner le système judiciaire de la République Démocratique du Congo (RDC). Un message fort et détaillé a été adressé à l’ensemble des acteurs concernés, saluant les efforts du ministre de la Justice, Constant Mutamba, tout en pointant du doigt les insuffisances persistantes et les véritables causes des maux qui affectent la justice dans le pays.
Un homme de 25 ans, originaire d’Ingali Ziralo dans le territoire de Kalehe, a été grièvement blessé par balles dans le ventre par un « Muzalendo » dans l’après-midi du mercredi 5 novembre 2024. L’incident a eu lieu, selon le Cadre de Concertation de la Société Civile du groupement de Buzi, en raison de l’absence de jeton de participation aux travaux communautaires, communément appelés « Salongo ».
Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu exprime une profonde inquiétude face à l’augmentation des menaces et des violences à l’encontre des acteurs sociaux dans la province. Cette recrudescence de l’insécurité, alimentée par des personnes non identifiées, touche non seulement les travailleurs sociaux, mais aussi la population civile, qui subit de plus en plus d’attaques violentes. Braquages, barricades, barrières improvisées et autres formes de nuisances sont devenus monnaie courante, exacerbant ainsi une situation de plus en plus alarmante.
Une nouvelle découverte macabre secoue le quartier Nyalukemba après la découverte d’un corps sans vie, celui d’une femme enceinte âgée d’environ 25 ans. Le cadavre a été retrouvé, ce lundi, sur la rivière Rizizi, dans des circonstances qui soulèvent de vives inquiétudes au sein de la population locale. La découverte de ce corps, non identifié jusqu’à ce mardi dans l’après-midi, alimente la peur d’une nouvelle tragédie dans cette zone déjà marquée par des événements similaires.
Les cours ont repris dans les écoles publiques de la province du Nord-Kivu et ailleurs depuis le lundi 4 novembre 2024, après environ deux mois de grève des enseignants, qui réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail. Cette décision de suspension de la grève est saluée par Elonga Buyimbi, un acteur de la protection de l’enfance au sein du Parlement des enfants de la province du Nord-Kivu.
L’Association des Femmes des Médias (AFEM), en partenariat avec la Coopération Internationale Allemande pour le Développement (GIZ), annonce le lancement de la troisième édition du concours « ProPaix Jinsia Kwa Amani ». L’annonce a été faite ce mercredi 6 novembre 2024 lors d’une conférence de presse devant des journalistes, reporters et professionnels des médias. Ce concours s’inscrit dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, lancée chaque année le 25 novembre.
À l’occasion du 24e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 des Nations Unies, qui plaide notamment pour une meilleure implication des femmes dans les processus de paix et les instances de décision, le bilan de la participation féminine aux postes de pouvoir dans la province du Sud-Kivu reste préoccupant.
Le mois d’octobre 2024 a été particulièrement difficile pour la population de la province du Sud-Kivu. Selon le rapport publié par la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Éducation Civique, Électorale et la Promotion des Droits de l’Homme au Sud-Kivu (Sajecek Forces Vives), la situation sécuritaire a continué de se détériorer avec une recrudescence des actes de violence, y compris des attaques de maisons, des braquages de véhicules, des enlèvements et des actes de justice populaire.