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Auteur/autrice : Rédaction Centrale
Alors que la République démocratique du Congo est au cœur d’un débat houleux sur la révision de la Constitution, les acteurs politiques du Sud-Kivu affichent des positions très claires. Théodore Mseme, cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), défend ardemment l’idée d’une révision, arguant que la Constitution actuelle, étant souple, doit pouvoir évoluer.
Le Collectif du Mémorial en Ligne s’associe à la commémoration tragique du massacre des femmes enterrées vivantes dans le territoire de Mwenga, une étape cruciale dans la quête de justice et de dignité pour les victimes et leurs familles. Ce drame, qui a laissé des cicatrices indélébiles dans les communautés de Mwenga, Kasika, Makobola, Kaziba et d’autres zones touchées par la violence, souligne l’importance d’un processus d’exhumation des fosses communes où reposent les corps des victimes.
La Société Civile du Sud-Kivu annonce le report du dialogue citoyen initialement prévu pour le 15 octobre 2024, qui devait réunir les acteurs politiques et représentants de la Société civile. Cette rencontre, essentielle pour la stabilité des institutions provinciales et le développement de la région, se tiendra finalement le 21 décembre 2024.
Deux personnes ont perdu la vie lors d’une attaque menée par des hommes armés dans la nuit du 14 au 15 octobre à Mutshibwe, un des treize villages du groupement de Buzi, situé au nord de Minova dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
Une délégation de la Banque Mondiale est en visite à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, depuis le dimanche 13 octobre 2024. L’objectif, selon la Directrice de cette institution financière, est de rencontrer les autorités de ces deux provinces afin d’identifier les véritables problèmes auxquels elles font face, pour ensuite les financer.
Les populations de l’Est de la République démocratique du Congo, déjà éprouvées par des décennies de conflit, se trouvent aujourd’hui confrontées à des violences inouïes de la part de groupes armés, notamment les miliciens maï-maï, les Raia Mutomboki (RM) sous le nouveau label de « Wazalendo ». Les actes d’exactions commis par ces milices sont alarmants : tortures, meurtres, rançonnements et intimidations se multiplient, plongeant les citoyens dans la peur et l’impunité.
l’Est de la République Démocratique du Congo, une ombre s’étend, menaçant les dernières lueurs d’espoir de populations déjà meurtries par des décennies de souffrance. Les Wazalendo, ces miliciens revêtus d’un vernis de légitimité, s’érigent en maîtres d’un territoire plongé dans la terreur et l’impunité. Les récits de violence se multiplient, portés par des voix qui crient leur désespoir face à l’inaction des autorités.
“Non aux menaces contre nos syndicalistes”, telle est la revendication des enseignants du Sud-Kivu lors de leur sit-in du lundi 14 octobre 2024, devant le bureau de la Sous-Division Educationnelle EPST Bukavu 1, situé dans la commune d’Ibanda, à Bukavu, Chef-lieu du Sud-Kivu.
La situation reste préoccupante dans le territoire de Shabunda, où la présence de barrières payantes et illégales, érigées par des éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police, soulève des interrogations. Ces barrières se trouvent notamment dans le village de Byangama, sur l’axe Mulungu-Kamituga, ainsi qu’à Nyalubemba dans le groupement de Bamuguba sud, territoire de Shabunda (Sud-Kivu).
Le bureau définitif du Conseil communal d’Ibanda s’oppose au projet de plaquage des numéros de police sur les maisons dans cette entité, le qualifiant de « prix exorbitant », sans qu’il n’ait été consulté ni de près ni de loin. Dans un document de mobilisation, il appelle la commune à retirer ses agents (cadres de base) déjà sur le terrain pour cette opération, en attendant un dialogue.