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Auteur/autrice : Rédaction Centrale
La récente opération lancée par le ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité, Albert Kahasha, surnommé Foka Mike, a suscité des réactions mitigées à Bukavu. Le ministre a lancé une vaste campagne de traque visant à appréhender les enfants vivant dans la rue, qualifiés de « Maibobo ». Cette initiative, encouragée par le gouverneur de la province, Jean-Jacques Purusi, a été mise en œuvre dans le but de lutter contre l’insécurité urbaine.
La récente opération de « traque » des enfants de la rue à Bukavu, orchestrée par le ministre de l’Intérieur, Albert Kahasha, soulève des questions éthiques et sociales profondément dérangeantes. Alors que le gouvernement prétend agir pour la sécurité publique, il choisit d’ignorer les souffrances et les réalités tragiques de ces jeunes. Plus de 66 enfants ont été appréhendés lors de cette opération, et leur sort, désormais incertain, nous interpelle tous : que deviendront-ils ?
La Société civile du territoire de Nyiragongo dresse un bilan alarmant pour le mois d’octobre : 18 cas d’assassinat et 33 cambriolages ont été signalés. C’est ce qu’a confirmé M. Thierry Gasisiro, Secrétaire Exécutif de la Société civile du territoire de Nyiragongo, lors d’une interview accordée à La Prunelle RDC ce lundi 28 octobre 2024.
Les enseignants des écoles primaires publiques de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo ont repris le chemin de l’école ce lundi 28 octobre 2024. Plusieurs écoles officielles, protestantes et quelques écoles catholiques de la ville de Goma et du territoire de Nyiragongo, en province du Nord-Kivu ont choisi de reprendre le chemin de l’école après près de deux mois.
Le Prix Nobel de la Paix, Denis Mukwege, continue de réclamer haut et fort justice pour les milliers de Congolais massacrés au cours des deux dernières décennies. Vingt-huit ans après les massacres de Kaziba et Abala-Ngulube, respectivement dans le territoire de Walungu et Fizi, Denis Mukwege demeure convaincu de l’importance de la justice transitionnelle et exige des réparations pour les victimes.
Le dimanche 27 octobre 2024, un autre incident alarmant s’est produit sur le lac Kivu, précisément au port de Kasunyu dans le territoire de Kalehe. Une pirogue motorisée en provenance de Minova à destination de Bukavu a chaviré aux alentours de 18 heures, entraînant la disparition de la pirogue et de ses marchandises. Heureusement, les dix passagers à bord ont été secourus grâce à l’intervention rapide des équipes de sauvetage.
Un homme de 52 ans a été tué à la machette dans le village Lukuga-Kahinga dans le groupement de Karhongo (Nyangezi) en territoire de Walungu au Sud-Kivu. Le drame a eu lieu dans la nuit du 26 octobre 2024 peu après 19 heures.
Le Front Commun pour le Congo (FCC) a exprimé son indignation suite à l’annonce du Président Tshisekedi concernant un projet de modification de la Constitution de la République. Dans un communiqué, le FCC souligne que cette initiative révèle une volonté manifeste de remettre en question le Pacte républicain issu du Dialogue intercongolais de Sun City, un accord crucial qui a mis fin à une instabilité politique et sécuritaire chronique.
La Cellule de Crise du Front Commun pour le Congo (FCC) a réagi avec fermeté aux récentes déclarations du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui a remis en question l’origine de la Constitution actuelle, affirmant qu’elle avait été « écrite par des étrangers ». Ce commentaire, tenu lors d’un discours à Kisangani, a suscité une vive indignation au sein du FCC, qui défend ardemment la légitimité de la Constitution du 18 février 2006.
Le 26 octobre 2024, la Fédération des Jeunes de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) à Bukavu a tenu une séance de restitution animée, suite à une mission à Kinshasa. L’événement a rassemblé des jeunes et des « combattants » impatients d’entendre les nouvelles de leur parti à partir de la capitale.