Intervenons-nous

Matthieu Kafuanda, porte parole du regroupement politique Lamuka au Kasaï-central considère la décision de l’UNPC interdisant les émissions de débats politiques sur les chaînes des radios locales comme allant à l’encontre de la constitution et un d’une dictature. Il soupçonne une main noire dans cette décision.

Selon lui, cette décision est sentimentale et viole délibérément la liberté d’expression pourtant garantie par la constitution. C’est donc anti-constitutionel. 

« Cette déclaration est anti-constitutionnelle. Elle nous ramène à la dictature et elle est sentimentale car la liberté d’expression est garantie par la constitution. C’est une déclaration qui prouve à suffisance que cet organe qui devrait organiser les choses de manière correcte est dans la poche de quelqu’un « , a fait savoir ce cadre de Lamuka;

Par ailleurs, il indique qu’il souhaite voir l’UNPC recadrer ses membres si le dérapage est consaté plutôt que de suspendre toutes les émissions. Il propose que les responsables de cet organe de l’autorégulation de la presse forme les présentateurs des émissions en organisant des formations en leur faveur ou leur faire des reproches.

Pour rappel, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC ) Kasaï-central a , à l’issue d’une réunion tenue avec les responsables des organes de presse le samedi 22 février 2020, décidé de suspendre toutes les émissions de débats politiques jusqu’à nouvel ordre. Car les présentateurs de ces émissions incitent à la haine.

Cette décision a vite été critiqué dans le monde de la presse. Plusieurs observateurs pensent cela ne revient pas dans les prérogatives de l’UNPC. L’organisation Journalistes en Danger a d’ailleurs demandé la levée sans délai de cette mesure.

Anderwise Katende, depuis Kananga

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