Après l’annonce de la suspension de la mission d’enquête du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) sur les violations graves des droits humains dans l’Est de la RDC, l’organisation IPDHOR dénonce un choc pour les victimes et plaide pour une responsabilité collective.
L’Initiative pour la Protection de l’Homme et la Réinsertion Sociale (IPDHOR) a réagi ce mercredi 2 juillet 2025 à la décision du HCDH de suspendre sa mission d’enquête sur les graves violations des droits humains commises dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Dans un communiqué, l’organisation estime que cette suspension constitue un coup dur pour les communautés affectées par les violences, ainsi que pour les acteurs engagés dans la défense des droits humains. Selon IPDHOR, cette mission représentait un espoir de vérité, de justice et de réparation pour les nombreuses victimes confrontées à l’impunité.
« Cette mission d’enquête représentait un espoir pour des populations plongées dans le silence depuis trop longtemps », affirme l’organisation, tout en reconnaissant les difficultés budgétaires qui affectent actuellement le système des Nations Unies.
Face à cette situation, IPDHOR appelle à une mobilisation collective en faveur de la protection des civils dans l’Est de la RDC, où les exactions continuent, souvent sans que les auteurs soient poursuivis.
L’organisation exhorte par ailleurs le Secrétaire général de l’ONU à faire de la relance de cette mission une priorité stratégique, et à mobiliser les ressources nécessaires à sa reprise rapide. Elle encourage également le gouvernement congolais à renforcer sa collaboration avec les partenaires régionaux, les bailleurs bilatéraux et les organisations crédibles de la société civile.
IPDHOR invite la communauté internationale à faire preuve de solidarité et de responsabilité morale, en soutenant activement les efforts pour établir la vérité et rendre justice aux victimes congolaises.
Enfin, l’organisation réaffirme son engagement indéfectible à œuvrer pour une société fondée sur les droits humains, la justice, la mémoire et la dignité, aux côtés de toutes les parties prenantes.