Ce dimanche 19 janvier 2025, dans la matinée, une attaque violente a eu lieu dans la région de Minembwe, plus précisément dans le village dit « UGEAFI », localité de Runundo, non loin de la rivière Lwiko, en territoire de Fizi, au Sud-Kivu. Une coalition de groupes armés, comprenant les Makanika, les Red Tabara, et des éléments du M23, a pris pour cible la position de l’armée congolaise. Ces groupes rebelles sont accusés d’agir sous l’influence de puissances étrangères, notamment le Rwanda.
L’attaque a été dirigée contre la position du 132ème bataillon de la 13ème brigade de réaction rapide des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), qui étaient déployées dans cette localité dans les Hauts Plateaux de Minembwe, une zone stratégique du Sud-Kivu. L’armée congolaise a immédiatement réagi face à cette offensive.
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En dépit de l’ampleur de l’attaque, les FARDC ont réussi à repousser les insurgés et à infliger une perte significative à l’ennemi.
Selon les déclarations du porte-parole des FARDC, Lieutenant Elongo Kyondwa Marc, six rebelles ont été tués et huit autres ont été blessés lors des affrontements. Cette contre-attaque rapide a permis à l’armée congolaise de maintenir le contrôle de la situation et de sécuriser la région.
Dans son communiqué, l’armée a réaffirmé son engagement à défendre la souveraineté nationale et à protéger les institutions de la République Démocratique du Congo.
Le porte-parole des FARDC a insisté sur le fait que ces groupes armés, soutenus par des puissances extérieures, cherchent uniquement à déstabiliser le pays et à semer la terreur parmi la population.
« Les FARDC sont prêtes à riposter à toute tentative d’attaque et à déjouer les projets machiavéliques de l’ennemi », a-t-il déclaré.
Les FARDC ont également souligné que la situation dans la région est désormais calme et sous contrôle de l’armée congolaise. Les autorités militaires ont appelé la population à vaquer librement à ses occupations, tout en les incitant à collaborer avec l’armée pour éviter toute nouvelle perturbation de l’ordre public.
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Les Forces armées de la République démocratique du Congo disent rester en alerte, déterminées à poursuivre leur lutte contre les groupes armés qui perturbent la paix dans l’est du pays, une région déjà marquée par une longue histoire de conflits armés.