Dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre, une attaque menée par des hommes armés a semé la terreur au site de déplacés de Bulengo, situé dans le quartier Lac-Vert, à Goma. Le bilan fait état d’au moins cinq blessés et de nombreux biens pillés.
D’après M. Dedesi Mitima, chef du quartier Lac-Vert, les assaillants ont pris pour cible les habitations des déplacés ainsi que des maisons avoisinantes.
Parmi les lieux touchés, un centre de santé géré par l’ONG The Johanniter a également été saccagé, les malfaiteurs emportant tout le matériel trouvé sur place.
Face à cette nouvelle attaque, M. Dedesi Mitima a exprimé sa profonde inquiétude.
« Les déplacés, déjà victimes des violences de la guerre, deviennent maintenant les cibles d’attaques récurrentes. Il est impératif que les autorités agissent rapidement pour leur garantir un minimum de sécurité », a-t-il déclaré.
Le chef de quartier pointe également du doigt la prolifération d’armes dans la région et la présence accrue de groupes armés, qu’il considère comme des facteurs aggravants de l’insécurité.
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Il appelle à un contrôle rigoureux des armes et à des enquêtes approfondies pour identifier et poursuivre les auteurs de ces crimes.
La situation dans l’ouest de Goma demeure préoccupante, marquée par une recrudescence de la violence, des pillages et des assassinats ciblés. Les populations locales, déjà éprouvées par des années de conflit, réclament des mesures concrètes pour mettre un terme à ces exactions.
Freddy Ruvunangiza, à Goma
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