Le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) rappelle au monde et à la communauté internationale, qu’il y a eu et qu’il y a effectivement génocide en République démocratique du Congo pour des raisons économiques. Il réitère son engagement en faveur de la mise en œuvre du droit à la réparation, la procréation et de la centralité des victimes dans l’ensemble du processus de réparation.
Le représentant de cette organisation, Théo Shilende l’a affirmé ce vendredi 02 Août 2024, à l’occasion de la deuxième commémoration du Génocide Congolais (GENOCOST). Il a précisé qu’à ce jour de commémoration du Genocost commis contre des congolais pour des raisons économiques. Un génocide, rappelle-t-il, perpétré contre la nation Congolaise tout entière et laisse une empreinte indélébile dans les cœurs et mémoires de millions de congolais.
Le FONAREV rappelle que pour des raisons économiques, les Congolais ont été attaqués, meurtris physiquement, psychologiquement voire socialement avec des conséquences.
« Cela a considérablement affecté notre société, notre fonctionnement et notre vouloir vivre collectif. Et en ce jour, nous rappelons à la communauté internationale qu’il y a eu erreur, qu’il y a génocide pour des raisons économiques et nous ne l’acceptons pas ».
A ce jour de commémoration, cette organisation a rendu hommage à toutes les victimes de ce génocide dont leurs vies ont été brutalement interrompues.
« Il est de notre devoir de garder vivants leurs souvenirs. Nous devons honorer leurs mémoires en racontant leurs histoires et en reconnaissant la profonde douleur qu’ils ont endurée. Nos communautés, ont montré une force et une détermination remarquables pour surmonter ces épreuves ».
Me Théo Tshilenge Kabengele, Coordonnateur du Cabinet du Directeur Général du FONAREV a souligné que la commémoration du Genocost, est un témoignage de l’unité du peuple congolais et de l’engagement à construire ensemble une société plus juste et plus pacifique.
Il a ajouté qu’il est temps de promouvoir la réconciliation et le dialogue, pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
« Il est crucial de tirer des leçons de notre passé pour un avenir meilleur. Nous devons investir dans l’éducation des nouvelles générations pour qu’elles comprennent l’importance de la paix, du respect des droits de l’homme et de la tolérance ».
En cette journée de commémoration, le FONAREV a sollicité des congolais, d’œuvrer pour un Congo uni et pacifique tout en travaillant en tant que nation pour guérir les blessures occasionnées par ce génocide.
Objectif : reconstruire les communautés et assurer un avenir où des atrocités pareilles ne se reproduiront jamais.
« Ensemble, nous pouvons transformer la douleur en espoir et l’injustice en actions positives. Souvenons-nous des victimes, soutenons les survivants, engageons-nous à bâtir une société plus juste et humaine », conclut Théo Tshilenge.
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